La chirurgie n'améliore pas la survie mais elle est de meilleure qualité
Actualité n° 51 du 20/03/2003
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Mesure quantitative
sur la qualité de vie dans les patients atteints de gliomes malins
(glioblastome).
Recht L, Glantz M, Chamberlain M, Hsieh Cc. Département
de neurologie, université du Massachusetts, Worcester, mA 01655,
Etats-Unis Lawrence.Recht@umassmed.edu
Bien qu'un
certain nombre d'outils aient été développés
pour mesurer la qualité de la vie chez les patients
avec un gliome malin, il n'y avait aucune technique satisfaisante pour
mesurer la qualité de la survie des patients. Nous avons pris comme
point de départ la capacité d'un patient à maintenir
une activité indépendante.
Patients et méthodes
Les points d'indépendance ont été établis
à partir des points de Karnofsky (100 indépendance,
0 dépendance totale). Sur une gamme étendue et en fonction
des durées de survie on peut faire des distinctions importantes
selon les traitements suivis.
Résultats
Nous avons trouvé une corrélation forte
avec la survie de toutes les mesures examinée.
Les patients qui ont eu une résection totale ou
qui ont été traités avec des traitements
agressifs n'ont eu aucune amélioration
de survie mais cette dernière a été de bien meilleure
qualité.
Conclusion
Si le cours général des patients avec le gliome malin est
une évolution vers une incapacité et une
perte croissante de l'indépendance, nous estimons que ces
mesures doivent être prises en compte pour distinguer les thérapies
qui augmentent la survie aux dépens de la qualité de la
vie.
Pubmed : 12622451
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