08/03/2019
GFME actualité 207

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Actualité de la recherche scientifique mondiale 207 sur les glioblastomes



Anti-angiogéniques et chimiothérapie réduisent les cellules souches tumorales chez la souris

Actualité n° 207 du 01/10/2017

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La combinaison anticancéreuse de thérapies antiangiogéniques et de chimiothérapie réduisent les cellules souches tumorales de xénogreffes de gliomes malins chez la souris.

Folkins C, homme S, Xu P, Shaked Y, Hicklin DJ, Kerbel RS. Département de recherche moléculaire et cellulaire de biologie, centre des sciences de santé de Sunnybrook, université de Toronto, 2075 avenue de Bayview, Toronto, Ontario, Canada.

Les cellules endothéliales vasculaires ont été identifiées comme des composants critiques des cellules souches neurales, soulevant la possibilité que les cellules souches de tumeur (TSLC) peuvent avoir les mêmes interactions avec la vascularisation voisine de la tumeur pour maintenir leur activité. La rupture d'une place vasculaire de TSLC par une thérapie antiangiogénique a pu avoir comme conséquence la perte des caractéristiques de cellules souches liées à la résistance intrinsèque aux médicaments pour sensibiliser préférentiellement TSLC aux effets de la chimiothérapie. Vu ces possibilités, nous avons étudié l'impact de la thérapie anticancéreuse antiangiogénique sur la fraction de TSLC des tumeurs gliales. Des souris nudes ont reçu des xénogreffes de gliome malin de rat C6 et ont été traitées avec des programmes uniquement antiangiogéniques ou uniquement chimiotiques basse dose ou conventionnel avec la dose maximum tolérée de cyclophosphamide et enfin avec une combinaison d'agents antiangiogéniques et chimiotiques.
Résultats
La thérapie antiangiogénique seule ou la chimiothérapie cytotoxique seule n'a pas réduit la fraction des microsphères tumorales (SFU) dans la tumeur, tandis que tous les groupes de traitement qui ont combiné des effets de médicaments antiangiogéque et la chimiothérapie ont causé une réduction significative de SFU. Ce travail accentue la possibilité d'une extirpation sélective de TSLC en visant le micro-environnement tumoral plutôt que le TSLC directement. En outre, ce travail suggère un effet possible de la thérapie antiangiogénique comme chimiosensibilisateur de TSLC, et représente ainsi un nouveau mécanisme possible pour expliquer la capacité de la thérapie antiangiogénique d'augmenter l'efficacité de la chimiothérapie.
Référence de l'article en anglais

Pubmed : 17440065

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