31/03/2019
GFME actualité 547
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Actualité de la recherche scientifique 547 sur les glioblastomes




L'exposition à long terme à irinotecan réduit la migration cellulaire dans les cellules de gliome

Actualité n° 547 du 05/02/2016

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Article original J Neurooncol. 2016 le 30 janvier.

L'exposition à long terme à irinotecan réduit la migration cellulaire dans les cellules de gliome.

Auteurs : Al-Ghafari AB1, Punjaruk W2, Storer LC2, Transporteur DJ2, Hussein D2, Coyle B3, Kerr ID4,.1School de Biologies, le Médical de Reine Centre, Université de Nottingham, Nottingham, NG7 2UH, ROYAUME-UNI,. 2School de Médecine, le Médical de Reine Centre, Université de Nottingham, Nottingham, NG7 2UH, ROYAUME-UNI,. 3School de Médecine, le Médical de Reine Centre, Université de Nottingham, Nottingham, NG7 2UH, ROYAUME-UNI,. beth.coyle@nottingham.ac.uk. 4School de Biologies, le Médical de Reine Centre, Université de Nottingham, Nottingham, NG7 2UH, ROYAUME-UNI,. Ian.kerr@nottingham.ac.uk.

Résumé :

Malgré des recherches importantes dans les thérapies du glioblastome, ce type de tumeur reste très difficile à traiter.
Avec la tendance à être fondamentalement résistant à la chimiothérapie, le glioblastome affiche aussi une invasion locale. Les études des lignées cellulaires ont un rôle important pour comprendre les mécanismes a associé avec la chimio résistance et l'invasion. Dans cette étude, nous avons utilisé la lignée cellulaire de gliome C6 pour enquêter sur la réponse à un traitement à long terme, d'une manière clinique pertinente par des inhibiteurs de topoisomérase II. Le traitement avec etoposide (VP 16) a résulté en une augmentation de la résistance aux inhibiteurs de topoisomérase II. Par contre, l'exposition continue à un inhibiteur de topoisomérase I n'a pas résulté en une augmentation de la résistance au médicament, mais a été associé avec une réduction dans la migration cellulaire. Ces données supportent une étude complémentaire des inhibiteurs de topoisomérase I comme un moyen d'inhiber l'invasion du gliome sans le développement d'une chimiorésistance parallèle.

Pubmed : 26830091 

Vocabulaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les topoisomérases
Les topoisomérases sont des enzymes de séparation des brins d'ADN qui contrôlent la structure topologique de l’ADN en générant des coupures transitoires dans celui-ci et en catalysant le passage des segments d’ADN à travers ces coupures avant de les refermer. Elles jouent un rôle essentiel lors de nombreuses étapes de la vie cellulaire : réplication, transcription, séparation des chromosomes, etc. Ces enzymes sont actuellement l'objet d'une activité de recherche intense, en particulier parce qu'elles sont des cibles pharmacologiques d'importants agents anticancéreux. Aujourd’hui, les inhibiteurs de topoisomérases utilisés comme antitumoraux ont peu de spécificité d’action, ce qui leur confère de nombreux effets secondaires dus aux coupures qu’ils produisent partout sur l’ADN. Les topoisomérases IIsont en effet les mêmes dans toutes les cellules du corps. C'est d’ailleurs le problème universel de la chimiothérapie. On essaie d'inhiber des enzymes impliquées dans le cancer mais qui se retrouvent partout ailleurs dans les autres cellules.
Les topoisomérase ne coupent qu'un brin à la fois pour les déméler l'ADN alors que les topoisomérase II coupent les 2 brins d'un coup.

Les inhibiteurs de topoisomérase I ou antimétabolites
Les antimétabolites  (Irinotécan (CPT-11), Topotécan) agissent sur la topoisomérase I, enzyme de séparation des brins d'ADN
topotécan, irinotécan


Les inhibiteurs de topoisomérase II ou antimétabolites
Les antimétabolites  (Etoposide, Vépéside, Doxorubicine, Doxorubicine liposomiale) agissent sur la topoisomérase II, enzyme de séparation des brins d'ADN
l'étoposide, la doxorubicine.

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