IBTA Juin 2017
Date de parution : 01/06/2017

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JUIN 2017

Nouvelles IBTA

Le magazine Brain Tumor de IBTA a publié

L'IBTA sera présente à l' ASCO 2017 du 2 au 6 juin 2017 à Chicago
Nous sommes ravis de participer à l'assemblée annuelle ASCO de 2017 , du 2 au 6 juin, à Chicago, Illinois, aux États-Unis. Vous nous trouverez dans le stand 3005, le stand de plaidoyer pour les patients commandé par ASCO. Si vous assistez à ASCO, visitez notre stand d'exposition et dites «bonjour».

La thermothérapie au laser LITT est sûre et efficace pour la chirurgie des tumeurs cérébrale, conclut la recherche
Les résultats présentés lors de la réunion annuelle de l'Association américaine des chirurgiens neurologiques (AANS) 2017 ont montré que la technologie de thermothérapie interstitielle laser (LITT) est sûre et efficace pour traiter les gliomes et les tumeurs cérébrales métastatiques, y compris celles qui sont récurrentes ou profondes et inopérantes. Entre 2011 et 2015, un total de 144 patients - 97 avec des tumeurs cérébrales primaires et 40 avec des tumeurs métastatiques - ont été traités avec la technologie «NeuroBlate» (Monteris Medical) - un traitement chirurgical minimalement invasif par IRM qui détruit le tissu tumoral avec de l'énergie laser Via une sonde à commande robotisée. Il a été rapporté que la plupart étaient des cas qui n'avaient pas été traités en chirurgie conventionnelle parce qu'ils étaient au fond du cerveau ou qu'il y avait d'autres contre-indications chirurgicales. Lire plus (inscription gratuite requise).

L'étude révèle que le diabète et le taux élevé de sucre dans le sang sont liés à un risque plus faible de gliome
La recherche publiée dans Scientific Reports a révélé que les personnes atteintes de diabète et les taux élevés de sucre dans le sang ont un risque réduit de gliome. L'étude a analysé les données de deux grandes recherches à long terme: AMORIS et Me-Can, qui ont totalisé 797.945 participants, parmi lesquels 812 ont développé des gliomes. Les résultats confirment des résultats similaires de recherches antérieures; Cette grande étude montre que le lien entre la glycémie élevée et le risque réduit de gliome est le plus fort au cours de l'année précédant le diagnostic. Étant donné que le diabète augmente le risque de divers types de cancer, il n'est pas clair pourquoi la condition semble protéger contre le gliome. Lire la suite .

Une étude montre que le score de prédiction du risque pourrait identifier les patients atteints de gliome pour recevoir un traitement anticoagulant
Une étude publiée dans la revue Blood a conclu qu'un système de notation de risque pourrait aider à identifier les patients atteints de gliome qui devraient recevoir de l'énoxaparine (héparine de bas poids moléculaire) pour la prévention des caillots sanguins et des embolies profondes lors d'un traitement hospitalier. La recherche a montré que les patients atteints de gliome recevant de l'énoxaparine étaient trois fois plus susceptibles de subir un saignement intracrânien majeur que les autres patients. Cependant, tous ceux qui ont connu un saignement ont marqué 25 ou plus sur PANWARDS (score de risque de prédiction de l'hémorragie intracrânienne validé). Lire la suite (résumé seulement).

Les résultats de l'essai de phase 1 démontrent l'innocuité et l'efficacité de la thérapie par cellules T conçues dans le glioblastome progressif
Les résultats d'une étude de phase 1 publiée dans JAMA Oncology ont établi la sécurité d'une thérapie qui «programme» les cellules immunitaires d'un patient pour cibler une protéine spécifique sur les cellules de glioblastome (cellules T CAR). 17 patients pédiatriques et adultes atteints de glioblastome positif à la mutation HER-2 ont reçu jusqu'à cinq doses croissantes de cellules T spécifiques du virus modifié par le récepteur antigène chimérique chimique HER2. Huit patients avaient un «bénéfice clinique» et la survie moyenne était de 11,1 mois après la perfusion de cellules T. 3/17 patients étaient vivants et sans progression de la maladie au dernier suivi. Lire la suite 

La résection maximale des gliomes des lobes insulaires réduit les convulsions et prolonge la survie, conclut l'étude
Les gliomes qui se produisent dans le lobe insulaire (insula, pariéto-temporal gauche) sont parmi les plus difficiles à éliminer chirurgicalement. Les recherches présentées lors de la réunion scientifique annuelle de l'Association américaine des chirurgiens neurologiques de 2017 (AANS) ont montré que la maximisation de l'étendue de la résection offre à la fois des avantages de survie et réduit le nombre et la gravité des crises épileptiques. Parmi les 287 patients atteints de gliome insulaire inclus dans l'étude, 64% ont présenté des convulsions (92 patients avec des données cliniques suffisantes ont été inclus) tandis que, à un an après la chirurgie, 87% étaient exempts de convulsions invalidantes et 67% étaient complètement exempts de crises. Lire la suite .

Des nanoparticules chargées de chimiothérapie ciblant les cellules de glioblastome ont été développées
Une équipe de recherche a développé des nanoparticules «furtives» qui peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique et être absorbées par des cellules tumorales cérébrales, selon un rapport publié dans Nature Communications . En modifiant les produits chimiques à la surface des nanoparticules, les chercheurs ont montré dans des expériences sur les animaux qu'il était possible d'adapter des nanoparticules contenant de la chimiothérapie qui ciblent et entrent dans les cellules du glioblastome tout en laissant les cellules normales indemnes, ouvrant ainsi la possibilité d'une future technique rthérapeutique pour les tumeurs cérébrales. Lire la suite .

L'étude identifie de nouvelles classifications moléculaires du médulloblastome de l'enfance
Une étude publiée dans The Lancet Oncology a révélé que le medulloblastome de l'enfance peut être séparé en sept sous-groupes différents, dont chacun a des caractéristiques biologiques et cliniques différentes. 428 échantillons primaires de prélèvement de medulloblastome ont été évalués et les résultats des tests moléculaires et génétiques ont été corrélés aux résultats du patient pour révéler les nouveaux groupements. On espère que cette nouvelle catégorisation pourrait offrir des informations cliniques et de pronostic plus significatives que la classification des sous-types moléculaires de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), actuellement acceptée (Organisation mondiale de la santé), du médulloblastome de l'enfance. Lire la suite .

Des essais thérapeutiques personnalisés pour enfants avec gliome du tronc cérébral DIPG par un partage des données via 'the cloud' pour accélérer la recherche.
Un essai clinique à venir pour une thérapie personnalisée des gliomes du tronc diffus (DIPG) chez les enfants verra les données des patients partagées dans le "Cloud" afin que les chercheurs puissent accéder en temps réel aux résultats cliniques pendant le déroulement de l''essai. Les échantillons seront recueillis et analysés assez rapidement pour adapter les thérapies aux voies cellulaires ou aux mutations de la tumeur spécifique de chaque enfant. L'initiative du Pacific Pediatric Neuro-Oncology Consortium (PNOC), en partenariat avec le Children's Brain Tumor Tissue Consortium (CBTTC), a reçu un financement de la Fondation Dragon Master et vise à accélérer le processus de test de nouvelles thérapies. Lire la suite .

Le scanner PET / CT a utilisé pour analyser si Bevacizumab cible les tumeurs DIPG pédiatriques
Une équipe des Pays-Bas a utilisé l'imagerie PET / CT chez les enfants atteints de gliome du tronc cérébral DIPG pour analyser à quel point le médicament antiangiogénique bevacizumab (Avastin) pénètre dans les tumeurs des patients individuels. En cela, la première étude d'imagerie moléculaire pour DIPG, 7 enfants ont été traités avec bevacizumab spécialement marqué, avec de grandes différences dans la façon dont le médicament a été absorbé par les tumeurs chez les individus.  Les résultats, publiés dans The Journal of Molecular Medicine , suggèrent que la technique peut être utile lors du choix des patients potentiels pour le traitement de bévacizumab. Lire la suite .

Le virus Zika pourrait offrir une nouvelle thérapie contre les tumeurs cérébrales
Une nouvelle étude basée au Royaume-Uni consiste à déterminer si le virus Zika peut agir contre le glioblastome. L'agent pathogène, qui a vu sa première épidémie en 2007, se transmet par les moustiques et provoque des malformations cérébrales sévères et des incapacités chez les bébés des mères infectées pendant la grossesse. Parce que ce virus traverse bien la barrière hémato-encéphalique il peut cibler les cellules tumorales, on espère que la recherche pourrait révéler de nouvelles techniques pour administrer des traitements directement dans les tumeurs cérébrales. Lire la suite .

La recherche montre que la double mutation PTEN et DAXX ralentit la croissance du glioblastome
La recherche publiée dans Nature Communications a permis de décrire de manière contradictoire que les tumeurs du glioblastome augmentent plus lentement lorsqu'elles ont des mutations dans deux gènes ( PTEN et DAXX ). Chaque mutation accélére normalement l'activité du glioblastome, mais ensemble, elles s'influent mutuellement pour un résultat contraire. Étant donné que les mutations PTEN sont une caractéristique commune dans divers cancers, les chercheurs proposent d'étudier des thérapies qui visent directement le gène DAXX . Lire la suite . 

La protéine de Moesin serait liée à l'agressivité des cellules de glioblastome
Une recherche basée sur un laboratoire publiée dans Anticancer Research a montré que les cellules tumorales de glioblastome à croissance rapide produisent plus de protéines moesin. La protéine est importante dans la construction des échafaudages structurels internes d'une cellule et les chercheurs suggèrent que cela pourrait être une cible pour les traitements futurs. Lire la suite (papier complet disponible).

Comprendre pourquoi les patients atteints de tumeur cérébrale n'utilisent pas de services de soutien
La recherche publiée dans Patient Education and Counseling a étudié pourquoi certains adultes atteints de tumeurs cérébrales choisissent de ne pas utiliser les services de réadaptation, de soutien psychosocial et de soutien communautaire à leur disposition. L'analyse des entretiens semi-structurés avec 19 patients atteints de tumeurs cérébrales récemment diagnostiquées en Australie a révélé diverses raisons, y compris les individus qui minimisent ou ne reconnaissent pas leurs problèmes ou ne comprennent pas si leurs problèmes sont «normaux» ou peuvent être traités. Les auteurs estiment que le recours aux barrières et aux perceptions de connaissances liées à la recherche d'aide, ainsi qu'à la reconnaissance des défis propres à ce groupe de patients, peut aider à améliorer le bien-être physique, psychologique et social des patients. En savoir plus (papier complet peut être téléchargé).

Les survivants de tumeurs cérébrales optent pour réduire les tâches exigeantes au plan mental
Les survivants de tumeurs cérébrales ont tendance à réduire les activités cognitives engagées après la fin du traitement, selon es résultats d'une présentation d'affiches lors de la réunion annuelle de la Société de soins infirmiers en ligne de 2017. Les patients qui avaient au moins un an de post-traitement et avaient une maladie stable ont été interviewés et testés et comparés avec des adultes en bonne santé. L'analyse des résultats a montré que les survivants avaient tendance à diminuer les activités exigeant mentalement dans le but de compenser leur fonction cognitive réduite. En parlant des résultats, les chercheurs ont déclaré qu'en identifiant les stratégies compensatoires cognitives utilisées par les individus, «nous pouvons commencer à déterminer quelles stratégies peuvent aider ou entraver les processus cognitifs et la fonction quotidienne».

IBTA
L'Alliance internationale contre les tumeurs cérébrales a été créée en 2005. Il s'agit d'un réseau de groupes de soutien, de plaidoyer et d'information représentant des patients atteints de tumeurs cérébrales et soignants dans différents pays et comprend également des chercheurs, des scientifiques, des cliniciens et des professionnels de la santé alliés qui travaillent dans le domaine des tumeurs cérébrales . 

Kathy Oliver (Directeur)
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