Réutilisation de la mifépristone dans le traitement des gliomes de haut grade

Actualité 730 du 9 mars 2021

Actualité précédente 729

Actualité suivante 730

L'original :

Docteurs : Monserrat Llaguno-Munive 1, Maria Ines Vazquez-Lopez 1, Rafael Jurado 1, Patricia Garcia-Lopez 1
1-Laboratorio de Farmacología, Subdirección de Investigación Básica, Instituto Nacional de Cancerología, Mexico, Mexique.

Résumé : 

Le gliome est la tumeur primaire la plus courante et la plus agressive du système nerveux central. Le traitement standard des gliomes malins est la chirurgie suivie d'une chimioradiothérapie. Malheureusement, ce traitement n'a pas produit une réponse adéquate du patient, ce qui se traduit par une durée de survie médiane de 12 à 15 mois et une survie globale à 5 ans de <5%. 
Bien que de nouvelles stratégies aient été recherchées pour améliorer la réponse des patients, aucune augmentation significative de la survie globale des patients atteints de gliome n'a été obtenue. La possibilité de développer de nouveaux médicaments implique un processus long et coûteux, faisant de la réutilisation des médicaments une alternative plus pratique pour améliorer le traitement du gliome. Au cours des dernières années, des chercheurs à la recherche d'un traitement anticancéreux plus efficace ont envisagé la possibilité d'utiliser des agents anti-hormonaux, tels que la mifépristone. Ce dernier médicament, in vitro a donné de bons résultats. Par conséquent, l'ajout de mifépristone à la chimiothérapie du glioblastome à base de témozolomide peut conduire à une meilleure réponse du patient. Les mécanismes par lesquels la mifépristone améliore le traitement du gliome ne sont pas encore connus. La présente revue vise à discuter du rôle potentiel de la mifépristone en tant que médicament adjuvant pour le traitement des gliomes de haut grade.

Mots clés :  cancer du cerveau ; gliome ; la mifépristone ; drogue réutilisée ; réutilisation ; la résistance.

Pubmed : 33680961

Vocabulaire :
Mifepristone
La mifépristone est un stéroïde de synthèse à action antiprogestative par compétition avec la progestérone au niveau de ses récepteurs.