10/03/2019
GFME Asco 2011 dossiers 71-80

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ASCO 2011 dossiers 71-80/100 tumeurs du CNS

71ème dossier Asco 2011
2071-Nouvelle utilisation de la spectroscopie MR pour détecter lactate CSF pour le diagnostide la méningite méoplasique
Author(s): C. L. Weston, O. Zalatimo, J. Sheehan, R. Harbaugh, D. A. Bota, A. Shedden, M. J. Glantz; Penn State College of Medicine, Hershey, PA; Penn State Hershey Medical Center, Hershey, PA; University of California, Irvine Medical Center, Orange, CA; Southwestern Vermont Medical Center, Bennington, VT

Background: Neoplastic meningitis is a devastating and increasingly frequent complication of solid tumor, hematologic, and primary brain cancers. Early diagnosis and intervention may prevent neurologic morbidity and prolong survival, but is hampered by the poor sensitivity (40-60%) of CSF cytology, the current diagnostic gold standard. Methods: A retrospective chart and imaging review was performed on 21 patients with known cancer and suspected neoplastic meningitis who underwent ventricular MRS. For each patient, basic demographic data, tumor histology, conventional MRI, CSF cytology, and CSF laboratory results, type of tumor-directed therapy, clinical and cytologic response, and survival were collected. Ventricular MRS was reviewed by an independent neuro-radiologist blinded to clinical, CSF cytology and conventional MRI imaging results. Results: 71% patients were male. Median age was 65 (range 37-79). Tumor types included glioblastoma (7), DLBCL (3), Melanoma (3), breast, SCLC, NSCLC, renal cancer, rectal cancer (1 each) and other (3). CSF lactate by MRS had a sensitivity of 93% a specificity of 71%, a positive likelihood ration (LR +) of 3.3 a negative LR of 0.1, and substantial agreement (kappa = 0.67) compared with CSF cytology. One patient with a false positive ventricular MRS result developed a positive CSF cytology three weeks after ventricular MRS. If this patient was considered a true positive MRS result, the sensitivity (93%), specificity (83%), LR+ (5.6) LR- (0.08), and kappa statistic (0.77) all improve. If 19% of patients with cancer who develop a new neurologic finding actually have neoplastic meningitis (Glass 1979), a positive MRS result increases this likelihood to 57% while a negative MRS decreases this likelihood to 1.8%. Conclusions: Measurement of the ventricular lactate level in cancer patients using MRS is a sensitive and non-invasive diagnostic technique which may supplement or even supplant CSF cytology, and may be particularly valuable as a screening tool in patients at high risk for developing neoplastic meningitis (for example, patients with ALL, high-risk NHL, and triple negative breast cancer).

72ème dossier Asco 2011
2072-Amélioration clinique et régression radiographique rapid induite par un inhibiteur MET, crizotinib, chez une patiente avec glioblastome MET amplifié
Author(s): A. S. Chi, E. L. Kwak, J. W. Clark, D. L. Wang, D. N. Louis, A. J. Iafrate, T. Batchelor; Massachusetts General Hospital, Boston, MA; Division of Hematology and Oncology, Massachusetts General Hospital and Harvard Medical School, Boston, MA; Massachusetts General Hospital Cancer Center, Boston, MA

Résumé :
MET est un récepteur tyrosine kinase (RTK) amplifié dans 5% des glioblastomes (GBM). Nous avons observé auprès des malades GBM l'amplification par fluorescence dans l'hybridation in situ comme partie du profil moléculaire complet de tous les malades avec gliome. Nous avons identifié un patient de GBM récurrent avec cette amplification et nous l'avons inscrit dans un essai de phase I de crizotinib (PF-02341066), une petite molécule orale, un inhibiteur MET/ALK double, pour tumeurs solides avec amplification ou translocation ALK.
Méthodes :
La femme, 62 ans avait des vertiges et un rehaussement de la tumeur sur 2,2 centimètres au niveau du genou du corps calleux sur l'IRM crânien. La biopsie Stereotaxique a établi un diagnostic de GBM, et le profil moléculaire de sa tumeur a révélé l'amplification MET. Elle a été inscrite sur un essai de phase II de cediranib, un inhibiteur oral VEGFR, avec la radio-chimiothérapie de Temodal suivie de Temodal mensuels et cediranib. Après 5 cycles, post radiation de Temodal (temozolomide) et cediranib, elle a développé sur l'IRM la progression de la maladie. On lui a alors donné de la cortisone, dexamethasone, 2 mg et elle a été dirigée sur un essai de phase I de monothérapie de crizotinib.
Résultats : 
Après 2 cycles mensuels de crizotinib, l'IRM a montré une réduction de la tumeur de 40%, réduction de la lésion prenant le contraste avec baisse du caractère anormal T2/FLAIR environnant. La patiente était neurologiquement inchangée autrement. Deux semaines après crizotinib initial, le dexamethasone a été diminué. Pendant le 1er cycle de crizotinib elle a développé un niveau 1 de fatigue. Après le 2e cycle elle a développé une thrombose veineuse, supposée sans rapport avec crizotinib. Il lui a été prescrit alors enoxaparin. Son état neurologique et radiographique après 4,5 mois sous crizotinib est stable. 
Conclusions : 
Nous rapportons une amélioration clinique et une régression radiographique rapide chez un malade GBM avec MET amplifié traité avec crizotinib, un inhibiteur MET/ALK double. Ce cas suggère que MET peut être une cible rationnelle dans le glioblastome GBM, même pour les malades qui progressent sous thérapie anti angiogénique. De plus, le profil moléculaire a permis une sélection rationnelle d'un médicament dans le cadre d'un essai clinique ciblé.

73ème dossier Asco 2011
2073-Essai de phase II, TEMOFRAC, de radio chimiothérapie fractionnée de Temodal, 3 fois par jour

Author(s): P. D. Beauchesnes, G. Faure, G. Noel, T. Schmitt, L. Martin, L. Taillandier, C. D. Carnin; Neuro-oncology, CHU de Nancy, Nancy, France; Radiotherapy, Hospital Cl Bernard, Metz, France; Radiotherapy, Centre P Strauss, Strasbourg, France; Radiotherapy, Institut de Cancerologie de la Loire, Saint-Etienne, France; Radiotherapie, Centre G Le Conquerant, Le Havre, France; CHU Nantes, Nantes, France

Résumé :
La radiothérapie ultrafractionnée consiste à irradier quotidiennement des cellules ou des tumeurs plusieurs fois, en délivrant des doses basses auxquelles les hyperradiosensibilités se produisent. Nous avons rapporté récemment l'efficacité du régime de radiothérapie ultrafractionnée dans le glioblastome récemment diagnostiqué inopérable. Nous menons maintenant un essai de phase II pour déterminer l'effet d'un régime de radiothérapie ultrafractionné avec Temodal (temozolomide) concourant pour patients avec glioblastome inopérable.
Méthodes :
L'essai de phase II, multicentrique a été ouvert en février 2008 pour des patients majeurs, plus de 18 ans, consentement bien renseigné et maladie histologiquement prouvée. Les patients récemment diagnostiqués, inopérables avec glioblastome supratentoriel sont éligibles. 3 doses de 0,75 Gy espacées par au moins 4 heures sont délivrées 5/7 jours de la semaine, sur 6 semaines, pour un total de 67,5Gy, et la chimiothérapie concomitante a consisté en Témodal (temozolomide) à la dose journalière et unique de 75 mg/m2, tous les 7 jours de la semaine pendant la radiothérapie ultrafractionnée. Après un repos sans traitement de 4 semaines, la chimiothérapie de Temodal est continuée pendant 6 cycles tous les 28 jours, le régime standard. La tolérance, la toxicité sont en point final fondamental et la survie totale et la survie sans progression en points finaux.
Résultats :
38 malades ont été inscrits dans cet essai, 29 hommes et 9 femmes, âge médian de 62 ans (gamme de 29 à 77 ans), le Karnofsky médian était de 80. La radiothérapie ultrafractionnée concomitante avec le Temodal (temozolomide) a été bien toléré, aucun niveau 3 ou 4 de toxicité du CNS n'a été observé. Des réponses complètes ont été observées chez 2 malades, la réponse partielle et la stabilisations de la maladie ont été rapportées chez 8 malades. La survie médiane n'a pas été atteinte, 50% des malades survivent à 12 mois.
Conclusions : 
La radiothérapie ultrafractionnée et le Temodal concourant sont sûrs et bien tolérés. Les résultats préliminaires ont montré des survies encourageantes pour ces malades avec des facteurs défavorables.

74ème dossier Asco 2011
2074-Efficacité de la radiothérapie sur les crises d'épilepsie des gliomes de grade II et III, étude rétrospective
Author(s): R. Ruda, E. Trevisan, U. Magliola, C. Mantovani, U. Ricardi, R. Soffietti; Division of Neuro-Oncology, University Hospital San Giovanni Battista, Turin, Italy; Division of Neuro-Oncology University Hospital San Giovanni Battista, Turin, Italy; Division of Radiotherapy University Hospital San Giovanni Battista, Turin, Italy; Division of Neuro-Oncology University Hospital S Giovanni Battista, Turin, Italie

Résumé :
Les crises d'épilepsie peuvent être le symptôme unique chez les malades avec gliomes croissant lentement, souvent pharmaco-résistant, et ayant un impact négatif sur la qualité de vie. La résection chirurgicale totale et, récemment, la chimiothérapie ont été rapportées pour autoriser le contrôle des crises, alors que le rôle de radiothérapie reste vague. Le but de cette étude était d'enquêter sur l'efficacité de la radiothérapie dans les crises d'épilepsie chez les malades avec gliomes d'évolution lente.
Méthodes :
Nous avons analysé rétrospectivement, en utilisant la base de données de neuro-oncologie de l'Hôpital d'Université de Turin, 40 malades avec des grades II et III au niveau hémisphérique de gliomes, récemment diagnostiqués ou récurrents, qui avait une épilepsie active avant de recevoir la radiothérapie entre 1989 et 2009. La baisse des crises après la radiothérapie a été considérée comme considérable quand >= 50% réduction dans la fréquence des crises comparé à la fréquence avant la radiothérapie a été observée, sans modification des corticoides et des traitement anti-épileptiques. La réponse sur IRM a été évaluée basé sur les changements de la région de la tumeur avec des séquences T2-FLAIR.
Résultats :
Dans tous les cas, la fréquence des crises d'épilepsie a été diminuée considérablement chez 24/40 (60%) et 29/40 (72.5%) malades à 1 3 mois après la radiothérapie respectivement. Dans la plupart des cas la réduction des crises a commencé pendant la radiothérapie. 11/40 malades (27.5%) ont commencé à ne plus avoir de crises. Nous n'avons pas trouvé de corrélation entre la baisse des crises et réponse de la tumeur sur IRM. 3 mois après la radiothérapie, la moitié avait une réponse partielle parmi malades avec une réduction de la saisie considérable, (>= 50% baisse sur IRM) et la moitié n'avaient aucun changement. Les facteurs, comme le type histologique, le grade de malignité, l'emplacement de la tumeur, l'amélioration de la prise de contraste sur IRM et le type de chirurgie originale, n'a pas influencé la réponse des crises à la radiothérapie.
Conclusions :
Les malades avec des crises d'épilepsie et des gliomes de grade II ou III peuvent bénéficier de la radiothérapie. De futurs essais cliniques doivent clarifier mieux clarifier les facteurs associés avec cette efficacité et les mécanismes sous-jacents. Le contrôle de l'épilepsie doit être un point secondaire dans les essais cliniques pour les gliomes de grade II et III.

75ème dossier Asco 2011
2075-Valeur de CA 15-3 dans le liquide cérébrospinal (CSF) pour la détection des métastases leptoméningiales de cancer du sein

Author(s): S. Salingue, M. Girot, I. Rodrigues, S. Taillibert, N. Kotecki, F. Zairi, M. Baranzelli, M. Faivre-Pierret, P. Devos, J. Bonneterre, F. Dubois, E. Le Rhun; Centre Oscar Lambret, Lille, France; CHRU, Lille, France; Pitie-Salpetriere Hospital-Pierre et Marie Curie Paris VI University, Paris, France; Université Lille Nord de France, Lille, France; Centre Oscar Lambret, Université Lille Nord de France, Lille, France

Résumé :
L'augmentation de la fréquence des métastases leptoméningiales (LM) est rapporté avec le cancer du sein (BC) qui est l'etiologie prédominante des LM par les tumeurs solides Notre but était d'étudier la signification de la mesure d'intra-CSF CA 15-3 pour un diagnostic, tôt, de métastases leptoméningiales (LM) provenant du cancer du sein (BC).
Méthodes :
Les niveaux de CA 15-3 dans le serum, le CSF, et l'albumine ont été évalués dans 4 groupes de 20 malades recrutés d'avril 2008 à janvier 2011. Le groupe 1 (diagnostic de LM avec BC), groupe 2 (diagnostic de LM avec d'autres tumeurs solides malignes, groupe 3 (progression intraparenchymale des métastases du cerveau LM de BC) et groupe 4 (groupe contrôle sans cancer). CA 15-3 a été mesuré par une technologie immunitaire enzymatique automatique (Kryptor, BRAHMS Biomarkers).
Resultats :
Dans le groupe 1, âge médian de 51,5 ans (30-70 ans), les LM et les métastases intraparenchymales ont été observées respectivement avec les IRMs chez 80% et 75% des malades respectivement. La cytologie CSF était positive dans 85% des cas. La proteinorachie médiane était de 1,03 g/l (0,22-16,12), le ratio médian CSF/serum albumine était de 0,02 (0,006-0,62) dans le groupe 1, 0,01 (0,004-0,05) dans le groupe 2, 0,01 (0,004–0,05) dans le groupe 3, 0,006 (0,002-0,04) dans le groupe 4. Les taux médians de CA 15-3 inra-CSF était de 8,65 U/ml (0,1-250,9) dans le groupe 1, 0,55 U/ml (<0,3-213,5) dans le groupe 2, 0,55 U/ml (<0,3-18,5) dans le groupe 3, 0,30 U/ml (<0,3-0,3) dans le groupe 4. Le taux médian de CA 15-3 dans le sérum était de 51,4 U/ml (11,9-2819) dans le groupe 1, 21,1 U/ml (7,5-296,4) dans le groupe 2, 30,4 U/ml (11,9-4999) en groupe C; 40,2 U/ml (6,2-23,8) en groupe D. CSF/serum CA Médian 15-3 ratio soit 0,18 (0,004-4,39) en groupe UN; 0,03 (0-3,79) en groupe B; 0,015 (0,002-0,53) en groupe C; 0,02 (0,007-0,19) dans le groupe 3. Dans le groupe 1, les taux de CA 15-3 intra-CSF et dans le sérum étaient statistiquement considérablement différents des 3 autres groupes.
Conclusions :
La mesure de CA 15-3 en  Intra-CSF est une estimation qui peut être utile pour diagnostiquer des métastases leptoméningiales LM de cancer du sein BC. La reproductibilité de cet outil doit être validée par des études futures projetées ainsi que le seuil pour diagnostic de LM BC

76ème dossier
Asco 2011
2076-Pertinence du pronostic avec la méthylation du promoeur d'ID4 dans le glioblastome
Author(s): M. Martini, T. Cenci, N. Montano, V. Cesarini, R. Pallini, L. M. Larocca; Institute of Pathological Anatomy, Catholic University of the Sacred Heart, Rome, Italy; Institute of Neurosurgery, Catholic University of the Sacred Heart, Rome, Italy

Résumé : 
Les inhibiteurs de différentiation de l'ADN (ID1-4) est une famille de facteurs de transcription hélicoïdaux, hautement exprimée pendant l'embryogenèse et à des niveaux moindres dans les tissus matures. L'expression de protéines ID a été rapportée en rapport avec les malignités, y compris dans la transformation cellulaire, l'angiogenèse et les métastases. ID4 joue un rôle important dans la différentiation cellulaire de la tige neuronale et sa dérégulation a été impliquée dans les néoplasies gliales. Des travaux récents ont montré que des hyperméthylations de ID4 peuvent déterminer le silence de cette protéine dans plusieurs cancers. 
Méthodes :
Nous avons analysé par la méthode PCR de méthylation-spécifique, le statut de méthylation de ID4 dans 85 glioblastomes (GBM) et dans 20 tissus de cerveau normaux. Après traitement chirurgical, tous les GBMs ont été soumis à un cycle de radiothérapie (2 Gy par fraction, une fois par jour, 5 jours par semaine, 60 Gy en dose totale) avec administration concomitante de Temodal (temozolomide) (75 mg/m2 par jour) pour 7 jours de la semaine du 1er au dernier jour de la radiothérapie, suivi par 5 cycles de Temodal (temozolomide) adjuvant (à 200 mg/mé 5/28 jours. Le statut de méthylation a été confirmé par subclonage de l'ARN et l'expression de la protéine a été mesuré en temps réel par PCR et immunohistochimie. La méthylation de ID4 était comparée avec le résultat clinique.
Résultats :
Le promoteur de ID4 était méthylé (silencieux) chez 17/85 glioblastome GBMs. Après subclonage, la méthylation a été confirmée en classant les dinucleotides GpC. Une réduction considérable de la protéine a été détectée dans tous les cas d'hypermeéthylation. La méthylation de ID4 a été associée de façon considérable avec un résultat clinique favorable. Aucunes différences importantes n'ont été trouvées entre les malades avec et sans la méthylation ID4 methylation, pour l'âge, le sexe, la mutation de p53, les index de prolifération Ki67 et l'ampleur de la résection. 
Conclusions : 
Nos résultats suggèrent que la méthylation du promoteur de  ID4 doit faire partie de la pathogénie du glioblastome GBM comme facteur de moindre résistance de ce néoplasme au traitement conventionnel.

77ème dossier Asco 2011
2077-Résection stéréotaxique avec implants gliadel et radiothérapie pour métastases de cerveau, Une explérience au centre anticancéreux américain Moffitt
Author(s): S. Brem, R. Sampath, D. Yu, A. Staller, M. Obadia, M. G. Ewend; H. Lee Moffitt Cancer Center & Research Institute, Tampa, FL; University of North Carolina at Chapel Hill Lineberger Comprehensive Cancer Center, Chapel Hill, NC

Résumé :
La thérapie standard NCCN pour les métastases du cerveau (BM) comprend la chirurgie et la radiothéapie entière de cerveau (WBRT). Des premières données cliniques suggèrent que l'addition à la chirurgie d'implants Gliadel améliore le contrôle local. 
Methodes :
Une analyse rétrospective a comparé 49 malades avec métastases de cerveau, BM ayant subi la résection totale par stéréotaxie et la pose d'implants Gliadel a une cohorte semblable de 174 malades BM traitée sans les implants Gliadel sur une période de 6 ans au centre du cancer Moffitt.
Résultats :
 Sur les 49 malades, 4 avaient deux sites de placement des implants, 45 avaient un lit chirurgical unique. L'âge médian était de 59 ans, 49% avec cancer du poumon, 24% avec mélanome, 26% avec d'autres tumeurs. 35 malades avaient été diagnostiqués BM récemment et 14 étaient des métastases récurrentes. 15 malades étaient RPA de classe I, 27 de classe II, et 7 de classe III. Le diamètre du lit de résection maximal a varié de 1,0 à 7,2 centimètre (moyenne, 3,1). Le séjour postopératoire médian était 1 jour. Il n'y avait pas d'infections. Le KPS était stable ou amélioré dans 90% des malades à 3 mois, et 73% à 6 mois (Table). La survie médiane pour les malades récemment diagnostiqués était de 9 mois, et pour ceux avec les récidives de 6 mois. Pour les métastases récemment diagnostiquées, traité avec chirurgie + gaufrettes + WBRT, seulement 1/35 (3%) les malades avaient le retour local. Dans les 14 malades avec les métastases récurrentes, il n'y avait pas de retours dans ceux a traité par chirurgie + gaufrette. Par contraste, dans les tumeurs réséquées sans gaufrettes, le retour local était de 13% (17/130) et dans les métastases réséquées à la réucrrence, le retour supplémentaire s'est produit dans 40% (6/15). Les gaufrettes ont été bien tolérées dans les tumeurs localisées dans ou près du cortex. 
Conclusions : 
Les implants de carmustine en intracavité peuvent être utilisées dans le traitement des métastases de cerveau récemment diagnostiquées ou récurrentes et donne un contrôle local excellent, une morbidité minime, et de bons résultats neurologiques.

Changement de l'indice de Karnofsky KPS après chirurgie


Stable

Augmentation neurologique

Declin neurologique


3 mois

59%

31%

10%

6 mois

46%

27%

27%


78ème dossier Asco 2011
2078-Impact de la mutation IDH1 sur l'expression de l'hypoxie in vivo, nouvel aperçu clinique, IRM et immunohistochimie chez 34 patients avec gliome
Author(s): P. Metellus, C. Colin, D. Taieb, E. Guedj, I. Nanni-Metellus, B. Coulibaly, C. Colavolpe, S. Fuentes, H. Dufour, M. Barrie, O. L. Chinot, L. Ouafik, D. Figarella-Branger; Timone University Hospital, Marseille, France; University Hospital Timone, Marseille, France

Résumé :
Des mutations du gène qui code pour les isoformes de l'isocitrate déhydrogenase 1 (IDH1) et 2 (IDH2) ont été identifiées récemment dans une grande proportion de tumeurs gliales du CNS, mais leur rôle mécanique dans le développement de la tumeur et sa progression reste vague. Ici, nous avons réparti l'impact réel des mutations de IDH1 et IDH2 chez les malades avec des gliomes de grade II et III.
Méthodes :
Nous avons séquencé les codon 132 de IDH1 et 172 de  IDH2 chez 34 malades avec des gliomes de grades II et III qui ont bénéficié d'un PET Scan préopératif avec 18F-FDG, puis mesuré l'expression par immunohistochimie du facteur d'hypoxie induite (HIF-1, l'Anhydrase carbonique IX (CAIX), le transporteur de Glucose 1 (GLUT1). Les mutations de R132HIDH1ont été analysées dans tous les cas aussi bien que la délétion 1p19q et l'expression de p53.
Résultats :
 HIF-1a a été découvert dans 15% des cas avec la mutation IDH et dans 14,3% des cas sans la mutation IDH. GLUT-1 positif a été trouvé en dans 5% des cas avec mutation IDH contre 7,1% des cas sans mutation. L'anhydrase carbonique, CAIX a été trouvée dans 15% des cas avec mutation IDH et dans 7,1% des cas sans mutation IDH. L'expression combinée de ces trois marqueurs d'hypoxie a été trouvée dans 2 tumeurs de grade III, l'une avait la mutation IDH, l'autre ne l'avait pas. Dans les tumeurs avec IDH muté, le ratio SUVmax médian était de 2,24 contre 2,15 pour les tumeurs sans la mutation IDH.
Conclusions : 
Ensemble, ces données suggèrent l'absence de corrélation entre les mutations IDH et l'expression des biomarqueurs d'hypoxie dans les gliomes de grade II (Bas grade) ou III (anaplasiques).

79ème dossier Asco 2011
2079-Est-ce que la cytologie du liquide cérébrospinal est un test utile ?
Author(s): C. M. Zoccoli, O. Zalatimo, M. J. Glantz; Penn State College of Medicine, Hershey, PA; Penn State Hershey Medical Center, Hershey, PA ETATS-UNIS

Résumé :
Le liquide cérébrospinal (CSF) est un outil diagnostique précieux pour les malades avec cancer. La cytologie, la culture, le glucose, et la protéine sont des analyses régulièrement exécutées du CSF. Cependant ces examens sont d'utilité contestable quand ils ne sont pas guidés par une décision.
Méthodes :
Dans notre clinique, nous avons fait une analyse rétrospective de l'utilité de prescrire une cytologie du CSF. L'estimation de l'utilité de cet examen a été basée sur la différence entre la pre-épreuve de probabilité de la maladie et la post épreuve de probabilité de maladie, avec une existence de l'épreuve considérée utile s'il avait changé la probabilité de maladie par un degré d'une manière clinique instructif. Les malades sans cancer (n=403), les malades avec cancer connu sans soupçon de méningite néoplasiques (n=41), et les malades avec cancer connu et méningite néoplasique suspecte (n=81) ont été analysés séparément, et les coûts ont été estimés. Des analyses semblables ont été menées pour culture CSF, le glucose, et la protéine.
Résultats :
le ratio de la probabilité positif (LR+) et le ratio de la probabilité négatif (LR -) pour la cytologie CSF étaient >106 and 0,33, respectivement, pour les malades sans cancer connu. Depuis la prédominance (probabilité de la pré-épreuve) de méningite du neoplastic (NM) dans cette cohorte était déjà très bas (0,7%), une épreuve négative a diminué la probabilité de NM à 0,2% (post épreuve probabilités). Chez les malades avec cancer connu, +LR (24,3), LR - (0,29). Un test positif a augmenté la probabilité de NM de 15% à 81% et une épreuve négative a diminué la probabilité de NM à 5%. Chez les malades avec cancer connu et NM suspect, +LR (> 106 )-LR (0,048). Un test positif a augmenté la probabilité de NM de 26% à 100% et une épreuve négative a diminué la probabilité de NM à 1,6%. Le pourcentage d'analyses exécutées qui étaient négatives vraies)était de 99%, 80%, et 74% pour un coût total de 80.000 euros. Des calculs semblables pour l'utilité et le coût ont été appliqués à la culture CSF, le glucose, et la protéine.
Conclusions :
Sans cancer connu, la cytologie CSF habituelle est inefficace, et chère. Chez les malades avec cancer connu mais sans soupçon de NM, la cytologie CSF habituelle est plus instructive et rentable, mais chez les malades avec cancer connu et NM suspect, la cytologie CSF est très instructive, et son usage habituel peut être justifié.

80ème dossier Asco 2011
2080-Essai de phase II de sorafenib et Temodal journalier pour glioblastome en récidive
Author(s): F. Zustovich, L. Landi, G. Lombardi, L. Galli, C. Porta, D. Amoroso, A. Fontana, M. Andreuccetti, C. Galli, A. Falcone, V. Zagonel; Medical Oncology 1, Istituto Oncologico Veneto - IRCCS, Padua, Italy; Medical Oncology, Istituto Toscano Tumori, Ospedale Civile, Livorno, Italy; Istituto Oncologico Veneto, IRCCS, Padova, Italy; Division of Medical Oncology 2, Azienda Ospedaliero-Universitaria Pisana, Istituto Toscano Tumori, Pisa, Italy; IRCCS Policlinico San Matteo, Medicina Interna ed Oncologia Medica, Pavia, Italy; Ospedale Versilia, Lido Di Camaiore, Italy; CCS-Ustituto Toscano Tumori, Firenze, Italy; Unità Funzionale Cure Palliative, Azienda ULS-6, Livorno, Italy; Department of Oncology, Transplants and New Technologies in Medicine, University of Pisa, Pisa, Italy; Istituto Oncologico Veneto - IRCCS, Padova, Italie

Résumé :
Il n'y a pas d'essai de phase III qui montre l'efficacité de quelque traitement pour les glioblastomes en récidive. Les GBMs sont desnéoplasmes vascularisés et les thérapies antiangiogéniques peuvent obtenir des effets antitumoraux. Récemment, un antiangiogenique tel que bevacizumab a donné des résultats encourageants antérieurs en essai de phase II et est actuellement en essai de phase III. Des essais de phase II ont montré aussi que Temodal basse dose prolongée, (temozolomide, LDPT) pouvait avoir quelque activité à la rechute. En se basant sur ces signes, nous avons organisé une essai de phase II pour évaluer l'activité d'un régime oral plein avec sorafenib (S), un inhibiteur tyrosine kinase avec une activité de antiangiogenique associé à LDPT chez les malades, en récidive de GBMs. 
Méthodes :
Les patients non précédemment traités avec traitement antiangiogénique ont été inscrits dans l'étude et a reçu Sorafenib à 400mg plus temozolomide (T) 40mg/m2 par jour de façon continue jusqu'à toxicité insupportable ou progression de la maladie. L'évaluation de la maladie a été exécutée tous les 2 mois avec IRM rehaussée par le gadolinium en utilisant les critères RECIST.
Résultas :
De juillet 2008 à octobre 2010, 36 malades ont été inscrits, 18 hommes, âge médian de 59,4 ans (gamme 36,5-75,6 ans), ECOG PS était 0 dans 2 Pts, 1 dans 20 Pts et 2 dans 14 Pts. Tous les Pts avaient GBM prouvé histologiquement et en rechuté après chirurgie, radiothérapie et temozolomide pour au moins six mois. 5 pts avaient une 2ème chimiothérapie de la ligne antérieure et 5 deux lignes antérieures de thérapie. Aucuns Pts n'avait reçu un traitement antiangiogenic antérieur. La toxicité était maniable, des niveaux 1-2 (Type/PTS), Main et pied syndrome (HFS)/7, Hypertension/7, Diarrhée/6, Anorexie/3, fatigue/9, Nausée/4, stomatose/1, thrombocytopénie/2, anémie/2 et hepatite/3 toxique; le niveau 3-4 était HFS/5, hypertension/1, thrombocytopénie/2 et fatigue/2. Tous les Pts étaient évaluables pour la réponse. 3 Pts (8,3%) avait PR, 16 (44,4%) avait SD et 16 progression. Le TTP médian était de 2,7 mois (1,2-4,2) et l(OS Médian était de 7,4 mois (5,6-9,1 mois).
Conclusions :
En se basant sur notre expérience, la combinaison de Sorafenib et Temozolomide basse dose continue LDPT est faisable et sûr et a quelque activité contre les rechutes de GBMs. Le TTP de l'essai est comparable à celui obtenu pour traiter un sous-ensemble semblable de malades avec bevacizumab (Zustovich et al. Rés Anticancer. 2010; 12: 5213-6).

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