10/03/2019
GFME Asco 2005 dossiers 40-50

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ASCO 2005 dossiers 40-50/75 des tumeurs de cerveau et du SNC

41ème dossier
Une Phase I de dose escalade de Mesylate d'Imatinib (Glivec) et dans le traitement du gliome malin.

Auteurs :
S. Sathornsumetee, D. A. Reardon, J. Quinn, J. N. Rich, J. J. Vredenburgh, A. Desjardins, S. Gururangan, P. Lyon, A. Salvado, H. S. Friedman,,
Résumé :
Le mesylate d'Imatinib (glivec), est un inhibiteur de PDGFR, récepteur de tyrosine kinase avec activité anti angiogenique. Il a été montré pour diminuer la pression interstitielle de la tumeur qui résulte de la livraison rehaussée de la thérapie cytotoxique. La phase courante que j'étudie est conçue pour déterminer le maximum toléré (MTD) et la toxicité dose limitante (DLT) du mesylate d''imatinib quand il est combiné avec Temodal, qui a une bonne efficacité sur les gliomes malis. Les critères d'éligibilité sont des patients avec gliome malin histologiquement confirmé, âge supérieur à 18 ans, KPS supérieur à 60, fonction hépatique et rénale, moelle épinière, normale et sans échec antérieur ou toxicité d'un traitement préalable avec Temodal ou glivec. Temodal est dosé à 200 mg/m2 les jours 1-5 de chaque cycle de 28 jours. Le mesylate d'Imatinib est administré les jours 1-8 de chaque cycle et la dose est monté dans des cohortes consécutives de 3-6 malades en escalade de la dose. Les malades sont stratifiés sur la prise ou non d'antiépilepatientiques EIAC (phenytoine, carbamazepine et phenobarbitol) et les deux strates sont analysées indépendamment. 15 malades ont été enrôlés, glioblastome GBM et 2 astrocytome anaplasique AA. L'âge médian est 54,8 ans (gamme 32 à 68) ; 67% sont hommes et 33% sont sur EIAC. Le MTD doit être encore défini pour l'un et l'autre strate et l'accroissement supplémentaire et l'escalade de la dose sont progressives. Aucun DLT n'a été franchi. 10 malades sur les 15 restent sur l'essais après 1 à 5 cycles de thérapie. 5 malades ont été retirés pour progression de la maladie. Une mise à jour du résultat et de la toxicité de mesylate dl'imatinib plus Temodal pour malades avec gliome malin en récidive sera présentée basé sur un essai supplémentaire en cours.
Notre avis : Deux produits efficaces qui marchent 1 fois sur 2, bien, on attend la suite. Attention les américains ont du mal à se faire rembourser le Glivec qui n'est pas approuvé FDA et qui est cher.

42ème dossier
Temodal (TML) pour les tumeurs du cerveau primitives périodiquees, sécurité à 75 mg/m2 par jour pour 21 jours chaques 28 GICNO (Groupe de la Neuro-Oncologie Italien)
Auteurs:
A. A. Brandes, G. Cavallo, A. Tosoni, M. Ermani, E. Franceschi, L. Scopece, C. Ghimenton, V. Blatt, L. Nicolardi, L. Crinò,,
Résumé:
L'activité de TML, sur le programme standard de 200 mg/m2 pour cinq jours chaque 28, est encourageant chez les malades en rechute ou ceux récemment diagnostiqués avec gliome malin. Un programme en dose continue de TML évite la réparation de l'ADN par l'enzyme AGAT. AGAT contribue à la résistance des cellules tumorales aux agents alkylant. Le but de l'étude est de déterminer la sécurité d'administration de TML en basse dose continue.
Méthodes:
De 11/2003 à 10/2004, 55 malades (34 mâle; âge moyen de 52ans ( 28-71) avec les tumeurs du cerveau périodiquees, TML oral à 75 mg/m2/jour sur 21 jours consécutifs, chaque 28 jours. 46 patients (83.6%) avait RT antérieur, 46 étaient chimio naïfs.
Résultats:
237 cycles ont été donnés (médian 4 (1-13)), la toxicité en niveau 2 et 3 sont lymphopenie, 27,5 et 17,6%; neutropenie, 1,9 et 3,9%; thrombocytopenie, 5,9% et 0, nausée, 3,6 et 3,6%; hépatique 3,6 et 1,8%, respectivement. 2 malades (3.6%) avait la toxicité rénale réversible niveau 1, 1 de niveau 2. TML a été interrompu chez 1 malade (1.8%). 7 malades (12.7%) sont repassés sur le régime standard, 1 pour toxicité rénale de niveau 2, 2 pour thrombocytopenie de niveau 2 et neutropenie de niveau 3. 4 ont refusé de continuer avec le programme continu.
Conclusions:
TML à dose basse continu a un profil de la sécurité acceptable, mais peut provoquer des toxicités de niveau 1 et 2, rénale et lymphopénie cumulatives.
Notre avis : on n'est pas sur que ce régime bloque AGAT, les régimes 2 semaine oui et 2 semaines non, 3 semaines oui, 1 semaine non, sont toxiques, le moins toxique 7 semaines oui et 4 non.

43ème dossier
Comparaison de doxorubicin comme radiosensibilisateur dans des xénogreffes de gliome malin

Auteurs :
P. B. Chastagner, M. Labussière, S. Pinel, V. Bernier, F. Fouyssac, F. Plénat,
Résumé:
La Doxorubicine (dox) a montré pour être in vitro un des agents les plus efficaces contre les cellules de gliome mais n'a pas été utilisé en essai clinique sur les tumeurs de cerveau car il passe mal la barrière sang-cerveau. La pénétration peut être améliorée par encapsulation liposomiale. Nous avons étudié la radiosensibilisation potentielle de Myocet (doxorubicine liposomiale) contre doxorubicin brut sur une xénogreffe de glioblastome humain chez des souris nudes.
Méthodes:
On a pris des cellules U87 de gliome de haut grade. 6 groupes du traitement ont été constitués, le groupe controle de (10 souris), doxorubicin (9), Myocet (9), radiothérapie (RT 9), dox + RT (8), myo + RT (8). Dox et myo ont été injectés à la dose de 2 mg/kg, 3 fois par semaine pour 2 semaines consécutives. RT a consisté sur 2 Gy/jour, 5 jours par semaine pour 2 semaines consécutives, initié en même temps que dox ou myo.
Résultats:
Les souris traitées avec dox sont mortes de toxicité (dox seul : 4, dox + RT: 7). le délai de l'augmentation de la tumeur n'était pas statistiquement différent pour dox et myo. Aucune mortalité ne s'est produite dans le groupe myo et le groupe RT. Un ratio d'amélioration de 1,22 a été observé dans le groupe myo + groupe RT.
Conclusions:
Donné à la même dose que doxorubicin, Myocet est d'une façon marquée moins toxique que doxorubicin et paraît comme un radiosensibilisateur. Un essai avec Myocet + RT est sous étude.
Notre avis : on sait que la Doxorubicine ne passe pas dans le cerveau, cela ne sert à rien de la donner brute. Par contre sa forme liposomiale, Myocet parait efficace et un bon radiosensibilisateur. On attend vite l'essai Myocet+RT

44ème dossier
Radiochirurgie stéréotaxique fractionnée (SRT) sur les adénomes pituitaires
Auteurs :
K. D. Voduc, Ma R., M. McKenzie,
Résumé :
On examine l'efficacité de la radiochirurgie stéréotaxique fractionnée (SRS) dans le traitement des adénomes pituitaires, par rapport à la radiation sans fractionnement. Les traitements fractionnés peuvent réduire le risque d'effets secondaires à long terme de la radiation à terme, en délivrant une plus haute dose de radiation à la tumeur. L'objectif de cette étude était d'évaluer le contrôle des tumeurs pituitaires après radiothérapie fractionnée (SRT).
Méthodes :
Cette étude est une analyse rétrospective des premiers 37 malades avec adénome pituitaire traité avec SRT au BCCA. SRT a été délivré avec un accélérateur linéaire de 6 MEV qui utilise la technique conformationnelle. La dose prescrite est de 50,4 Gy en 28 fractions, délivrées en 5 jours par semaine. Les résultats étaient le contrôle de la tumeur radiologique et le contrôle biochimique. Le contrôle radiologique était l'absence de progression de la tumeur sur prise d'images. Le contrôle biochimique a été défini comme l'interruption de la thérapie de la drogue pour hypersecretion de l'hormone. Les résultats de la toxicité étaient hypopituitarisme et perte visuelle. Hypopituitarisme a été défini comme l'initiation de toute thérapie du remplacement de l'hormone qui suit l'achèvement de SRT. La perte visuelle est le diagnostic d'un nouveau déficit de champ visuel ou perte d'acuité visuelle après SRT.
Résultats :
36 malades ont été traités pour résidu ou maladie en rechute après chirurgie. 1 malade a reçu SRT comme premier traitement. La survie médiane est de 19,1 mois. 13/17 malades ont exigé la thérapie de la drogue pour hypersecretion de l'hormone avant SRT. Les médicaments ont été interompus chez 5/13 malades, et le taux actuariel de 2 années de contrôle biochimique est de 30%. Concernant la toxicité, le taux actuariel de 2 années d'hypopituitarisme est de 20%. Aucuns malades n'a eu de perte visuelle après SRT.
Conclusions :
Cette étude suggère que SRT est un traitement efficace et sûr pour l'adénome pituitaire périodique ou résiduel.
Notre avis : avis partagé

45ème dossier
Traitement du glioblastome Multiforme périodique avec la brachithérapie de Gliasite
Auteurs :
T. A. Chan, J. D. Weingart, M. Parisi, M. A. Hughes, A. Olivi, S. Borzillary, D. Alahakone, N. A. Detorie, M. D. Wharam, L. Kleinberg,,
Résumé :
Le glioblastome multiforme est une malignité importante du système nerveux central qui est fatal en dépit de la chirurgie et les thérapies adjuvantes standard. Le contrôle à long terme de ces tumeurs est rarement accompli et le glioblastome récidive fréquemment. Dans cette étude, nous examinons l'efficacité de la brachytherapie de GliaSite dans le traitement des malades avec glioblastome multiforme (GBM).
Méthodes :
Entre 1999 et 2004, 24 malades avec glioblastome périodique ont été traités avec la radiation de GliaSite Radiation Thérapie Système (RTS). Le GliaSite est un ballon gonflable placée dans la cavité de la résection au temps de la résection chirurgicale. La radiation à basse dose est délivré alors localement en gonflant temporairement le ballon avec une solution aqueuse d'Iode 125 (Iotrex [sodium 3-(I-125)-iodo-4-hydroxybenzenesulfonate]). les Malades à l'Hôpital Johns Hopkins avec glioblastome ont subi les reresections chirurgicales suivis par l'implantation des ballons de GliaSite. Par la suite, les malades ont reçu la thérapie de la radiation qui utilise le GliaSite à une dose moyenne de 53, 1 Gy. L'âge moyen était de 48,1 ans. Le Karnofsky performance statut médian (KPS) était de 80. Le temps du suivi médian était de 21,8 mois. Résultats :
Au temps d'analyse, 18 malades (75%) sont morts ; 6 malades (25%) sont vivants. La survie médiane après diagnostic pour tous les malades est de 23,3 mois. La survie médiane après la brachytherapie de GliaSite est de 9,1 mois. les malades avec un KPS > 70 avaient une survie médiane de 9,3 mois pendant que malades avec un KPS <70 avaient une survie médiane de 3,1 mois. La Survie n'était pas considérablement différente entre malades qui reçoivent 45 Gy et malades qui reçoivent une dose plus grande que 45 Gy. Les effets secondaires étaient rares.
Conclusions :
La radiothérapie GliaSite confère une prorogation de survie dans les malades avec glioblastome périodique comparé aux contrôles historiques. La thérapie GliaSite mène à un résultat de survie favorable de 9,3 mois dans les malades avec KPS> 70, mais seulement 3,1 mois dans malades avec KPS <70. Le traitement avec GliaSite est sûr et généralement bien a toléré.
Notre avis: en France l'iode 125 en interstitiel n'est plus utilisé, un peu en Allemagne, vu les maigres résultats on comprend pourquoi.

46ème dossier
Radiothérapie de précision dans le Traitement d'Hémangiopericytomes du Système Nerveux Central
Auteurs :
S. E. Peignes, D. Schulz-Ertner, C. Thilmann, fourgon M. Kampen, J. Debus,
Résumé :
Les Hemangiopericytomes (HAP) sont des tumeurs rares qui proviennent de pericytes les cellules contractiles capillaires environnantes, aussi connu sous le nom du pericytes de Zimmermann. Les HAP ont été classés comme angioblastes, de la même famille que le meningiome. Ils ont une haute tendance à se reproduire localement et ils sont associés avec un haut risque à metastase. La radiothérapie (RT) joue un rôle majeur dans la gestion des HAP. L'analyse présente évalue le rôle de haute précision RT dans le cadre HAP du CNS.
Méthodes :
37 malades HAP histologiquement confirmé ont été traités à notre institution entre 1984 et 2004. La majorité des tumeurs a été localisée dans le crâne (n=25), et 2 tumeurs ont été localisées dans la colonne vertébrale. Hors de ces 37 malades, nous avons sélectionné 25 malades avec tumeurs du CNS et la colonne vertébrale pour analyse qui a été traitée avec haute radiothérapie de précision délivrée comme en stéréotaxie fractionnée (FSRT). l'âge médian au diagnostic est de 40,5 ans (10-77). Après diagnostic fondamental, la résection chirurgicale a été exécutée dans 23 malades. Le temps médian entre diagnostic fondamental et RT était de 20 mois (1-382 mois). Pour le traitement, les malades ont été immobilisés avec un masque de tête et un système de fixation du corps entier. Une dose totale médiane de 56,4 Gy a été délivrée dans un fractionnement de 5 x 1.8-2 Gy par semaine, avec un volume de cible médian de 58,2 ml. Le temps de récidive médian est de 34 mois (3-166 mois).
Résultats :
17 malades hors de 25 de cette série restent vivants. La survie totale estimée à 5 et 10 ans était de 100% et 64%, respectivement. La survie actuarielle estime après que RT soit 85% et 69% à 3 et 5 années, respectivement. Le taux de survie progression-libre après RT soit 80% et 61% à 3 et 5 années. Aucune toxicité tardive sévère n'a été observée.
Conclusions :
La haute radiothérapie de précision est une modalité de traitement efficace et sûre pour les malades avec HAP du CNS avec contrôle de la tumeur très accepable en épargnant le tissu normal.
Notre avis : c'est du tout bon cela

47ème dossier
Phase II, de
toxicité hematologique fatale avec Temodal (TML) en continu pendant la thérapie de radiation (RT) dans le traitement du glioblastome récemment diagnostiqué (GBM)
Auteurs :
T. J. Doyle, T. Mikkelsen, D. Croteau, H. Ali, J. Anderson, R. Beasse, L. Rogers, M. Rosenblum, S. Ryu,,
Résumé :
Une phase III a démontré la survie supérieure chez les malades GBM traités avec RT postopératoire et concomitante avec Temodal TML. La toxicité hématologique était acceptable avec seulement 7% des patients avec des toxicités de niveau 3/4. Cet essai étudie le même régime.
Méthodes :
Les patients d'âge supérieur à 18 ans avec GBM histologiquement prouvé récemment diagnostiqué avec KPS supérieur à 60, fonction hépatique et rénale normale ont été enrolés de 1/2001 à 10/2002. RT (60 Gy dans 30 fractions journalières de 2 Gy) et TML 75mg/m2 concomitant sur 42 jours ont été administrés. Adjuvant TML 200mg/m2 jour 1-5 chaques 28 jours pour jusqu'à 12 cycles après la RT ont été donnés. La survie et la toxicité étaient des endpoints fondamentaux. Trimethoprim-sulfamethoxazole prophylactique (TMP-SMZ) 160mg/800mg 3 hebdomadaire des temps a été donné aux patients sous corticoide dexamethasone.
Résultats :
16 patients ont été enregistrés. La table décrit survie et toxicité hématologique des 16 patients. 3 (3/16, 19%) sont morts de toxicité de TML donnée avec RT. Ceux-ci sont détaillés dans la partie inférieure de la table. 1 patient avait une aplasie de la moelle épinière (BM) prouvée par biopsie (jour 46 et 67).
Conclusions :
3/16 patients ont éprouvé la toxicité hematologique fatale à la dose de TML 75mg/m2 journalier pendant RT. 2 patients avaient des aplasies BM. La prudence est recommandée pour l'utilisation de ce régime.
16 Patients âge moyen 56 ans (35-72)
KPS 7 patients 90-100 et 9 patients 60-80
Survie médiane 13 mois, à 1 an 38% et à 2 19%
Neutropenie niveau 4 3/16 patients
Thrombocytopenie niveau 4 3/16 patients
Toxicité hématologique 3/16 patients
Aplasie 2/16
Notra avis : si le traitement devient standard, la surveillance demandera des moyens, 3 morts quand même pendant la radiothérapie.

48ème dossier
Phase II de radiation concomitante avec Temodal séquentiel (TML) dans les malades avec gliome malin MG récemment diagnostiqué qui ont subi la chirurgie avec Gliadel (carmustine-BICNU).
Auteurs :
R. V. Larocca, T. W. Vitaz, D. J. Morassutti, M. J. Doyle, S. D. Glisson, J. B. Hargis, G. H. Orfèvre, A. Cervera, L. Stribinskiene, P. New,,
Résumé :
Des études antérieures ont démontré l'efficacité des gaufrettes de BICNU (Gliadel) et TML (Temodal) comme thérapies adjuvante à résection et radiothérapie (RT) chez les patients avec gliome de haut grade MG. Cet essai étude la sécurité et l'efficacité de la gaufrette de BICNU et TML en combinaison.
Méthodes :
Phase II, multicentrique, patients de 18 à 72 ans avec chirurgie de résection pour gliome de haut grade. L'enrôlement a commencé en 07/2003 et se continue. Après résection et l'insertion de la gaufrette de BICNU les patients ont reçu le traitement concomitant avec RT journalier de 2 Gy soit 60 Gy au total + TML 75 mg/m2 pendant les 45 jours de RT suivi par TML mensuel (200 mg/m2 x 5 jour chaques 28 jour, en 18 cycles prévus. Les endpoints sont la survie totale et la survie progression-libre (PFS).
Résultats :
En 11/2004, 16 patients sont enrôlés en 2 centres. Le glioblastome a été diagnostiqué chez 15 patients. âge médian de 59 ans (29-71) et le Karnofsky moyen est de 95 (70-100). Après une suite médiane de 7 mois (1-17 mois), 7 patients ont eu une récidive, 3 sont morts ; 8 patients restent sur le traitement actif et un malade a quitté l'essai de son gré. La survie médiane et le PFS n'ont pas été atteints. Le 1 an de survie est de 63%. Parmi les effets secondaires, la thrombose de la veine profonde (3 patients), l'embolie pulmonaire (4 patients), l'abcès du cerveau stérile (1 patient) et la pneumonie bactérienne (1 patient). Conclusions:
Ces données suggèrent que la thérapie de la combinaison avec gaufrettes BICNU suivies par RT / TML peut être un régime efficace chez les patients avec gliome de haut grade MG resecable. Des essais randommisés sont nécessaires pour répartir l'efficacité.
Notre avis : la radiothérapie, le temodal, le BICNU, ça fait un peu beaucoup non.

49ème dossier
Phase I de dose escalade de GliaSite pour glioblastome périodique.
Auteurs :
T. Mikkelsen, L. Kleinberg, K. Judy, X. Vous, V. Stieber, S. Desideri, J. D. Pêcheur, S. A. Grossman, NABTT CNS Consortium,
Résumé :
NABTT a ouvert l'essai 2106 pour déterminer la dose maximum tolérée (MTD) de GliaSite en Brachytherapie (GSBT) dans le traitement du GBM périodique. Ce procès a été fermé en 2004 sans atteindre le MTD. Méthodes :
Malades avec glioblastome resecable dans des cohortes de 5 patients pour recevoir la brachytherapie postopératoire. Un DLT a été défini comme CTC 2.0 niveau 3/4 de toxicité non résolu après 1 mois ou 3 mois après la fin de la brachytherapie. La maladie progressive (PD) a été défini comme caractères neurologiques anormaux, 25% d'augmentation dans le volume de rehaussement de la tumeur sur IRM.
Résultats :
12 malades ont été observés. 7 n'ont pas reçu GSBT. 1 a été retiré avant l'endpoint de l'évaluation pour commencer une nouvelle therapie. L'âge médian est de 56 ans (43-67). Le KPS médian est de 90 (60-100). 3 malades ont un diagnostic de glioblastome GBM (grade IV), 1 astrocytome anaplasique AA (grade III) et 1 oligoastrocytome AO (grade III). Le nombre médian de cycles de chimiothérapie antérieure était de 3 (1-6). La médiane de dose de la thérapie était de 60 Gy (56-63). La dimension médiane du ballon était de 3,0 centimètre (2,0-4,0). Aucun DLT n'a été rencontré. À l'endpoint, 2 maladies stables SD, et 2 progressions PD. Le malade enlevé de l'essai pour un autre traitement a eu une réponse partielle PR. 2 malades étaient encore vivants. Le temps médian de survie sera présenté ultérieurement.
Conclusions :
À ce temps, il a été déterminé que ce procès ne pourrait pas continuer. L'analyse de la 1ère progression PD a suggéré que quelques-unes des conclusions radiographiques ont pu représenter une réaction au traitement. L'essai est fermé et devrait être remplacé par une phase II qui utilise une dose fixe de GSBT avec un endpoint conçu pour caractériser les changements de la prise d'images associé avec GSBT qui correspondent avec la réalité biologique et pathologique au temps de la progression.
Notre avis : au moins pour nous en France, on ne fait plus Gliasite

50ème dossier
SPECT dans l'Évaluation de Tumeurs du Cerveau
Auteurs: B. R. Mittal, A. Bhattacharya, B. Singh,
Résumé :
Les tumeurs du cerveau sont de types histologiques divers, la plus courante est la tumeur gliale. La gestion clinique et pronostique des malades avec une tumeur de cerveau dépend du diagnostic du neuro-pathologiste. Le scanner CT fournit une information exacte sur l'emplacement de la tumeur. L'IRM peut être utile identifier la nature de la tumeur. Les prise d'images qui utilisent de Tl-201 SPECT et 18F-FDG ont été rapportées pour évaluer des lésions malignes. 99mTc-GHA (Glucohepatientonate), plus ou moins analogue à 18F-FDG, peut montrer le métabolisme de l'augmentation de glucose et aider à apprécier les tumeurs. Méthodes :
29 malades (17 M, 12 F), d'âge moyen 35,7 ans (13-60). Tc99m-GHA SPECT, a été fait 3 heures et 40 min après l'administration du radiotraceur. La reconstruction des données SPECT a été faite avec le logiciel standard. La concentration anormale du traceur au site de la tumeur a été comparée à la concentration normale sur le côté, et les ratios ont été obtenu pour plus tôt (40 min) et différé (3 heures). Le ratio de la rétention (RR), a été calculé alors, et comparé avec le diagnostic histologique.
Résultats :
Sur les 29 malades étudiés, 13 étaient histologiquement des bas grades (grade II), 16 étaient des tumeurs de haut grade. Sur la scintigraphie, aucune compréhension du traceur n'a été remarquée en 5, compréhension très basse en 8, compréhension modérée dans 6 et très haute compréhension en 10. RR de toutes les tumeurs a varié de 0,72 à 1,39. Les gliomes de bas grade (niveau II) ont montré un RR inférieur médian de 0,85 (0,72 - 0,97), alors que les gliomes de haut grade (grade III ou IV) avait RR moyen supérieur de 1,11 (1,03 - 1,29). Sur la corrélation histopathologique, il a été trouvé que le RR à 1,0 était difficile pour discriminer entre bas grade (grade II) et haut grade (grade III / IV) gliomes. Cela correspond à une sensibilité de 90%, une spécificité de 55.5% et un taux de prédiction de 82,6% de la prise d'image SPECT pour graduer les gliomes cérébraux.
Conclusions :
Cette étude suggère que Tc99m-GHA SPECT avec la prise d'image tôt et différé est une bonne indicatrice de l'activité d'une tumeur du cerveau et peut être une technique économe et effective pour graduer les tumeurs gliales. En outre Tc99m-GHA démontre l'activité métabolique réelle de ces tumeurs.
Notre avis : pour ceux qui refusent les biopsies

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