10/03/2019
GFME Asco dossiers 10-20

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Les 10 dossiers suivants

ASCO 2005 dossiers 10-20/75 des tumeurs de cerveau et du SNC

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11ème dossier
Phase II avec Iode 131 et anticorps monoclonal anti tenascin sur des patients atteints de Glioblastome récemment diagnostiqué et réséqué complètement.
Auteurs :
J. J. Vredenburgh, D. Reardon, G. Akabani, A. Friedman, H. Friedman, R. McLendon, J. Quinn, J. Rich, M. Zalutsky, D. Bigner, Duke
Résultats : Des essais antérieurs avaient permis de déterminer la dose d'Iode radioactif 131 et d'anticorps monoclonal, anti tenascin 81C6 (131I-81C6) a administrer dans la cavité de la résection chirurgicale (SCRC) chez des malades récemment diagnostiqué avec gliomes malins. L'essai de phase II a montré une survie encourageante et une toxicité acceptable. L'étude est conçue pour évaluer l'efficacité et la toxicité d'administrer une dose de 131I-81C6 pour accomplir une irradiation de 44Gy dans le périmètre de la cavité. Critères d'éligibilité : adultes récemment diagnostiqués et non traités avec résection totale ; absence de communication entre la cavité SCRC et l'espace du liquide céphalo-rachidien CSF; un KPS> 60% ; et la moelle épinière, le rein et la fonction hépatique indemne. Après la dose thérapeutique de 131I-81C6 tous les malades on suivi une radiothérapie conventionnelle et une chimiothérapie. 21 malades ont été traités, 15 glioblastome et 6 astrocytome anaplasique AA/AO. L'âge médian était de 49 ans (24-70) et 76% étaient des hommes. La dose médiane de 131I-81C6 administrée a été de 62mCi (25-150). 20 malades ont accompli un 44Gy avec succès (+/-10%) injectée dans le périmètre SCRC.
Conclusions :
La toxicité a été limitée, 3 toxicités hématologiques réversibles dans 15% des cas. Aucuns épisodes de toxicité de niveau 4. La survie médiane pour malades avec Glioblastome récemment diagnostiqué est de 93,9 semaines et la survie médiane pour les malades AA/AO n'est pas terminée. L'administration d'iode 131 et d'anticorps monoclonal anti-tenascin 81C6 pour accomplir 44Gy est faisable et associé avec survie encourageante et toxicité basse qui indiquent que cette approche mérite l'évaluation supplémentaire.
Notre avis : la curietherapie sur les gliomes n'a jamais bien fonctionné, Mr Friedman, vous devriez le savoir, on a essayé en France, dans les années 95 et on a laissé tomber. le Duke sur les 40 essais cliniques en ont au moins 5 avec l'anticorps anti-tenascin, la fabrique doit être à coté. Les résultats sont maigres pour des tumeurs réséquées complètement.

12ème dossier
Une Phase II de Radiothérapie accélérée qui utilise la stéréotaxie sur des glioblastomes supra-tentoriels RTOG-0023.
Auteurs :
R. Cardinale, M. Won, A. Choucair, M. Gillin, A. Chakravarti, C. Schultz, L. Souhami, A. Chen, H. Pham, M. Mehta,,
Résumé :
Les gliomes malins subissent des modifications moléculaires pendant la radiothérapie (RT). Cette phase II étudie la faisabilité, la toxicité, et l'efficacité de la RT en dose intense par radiothérapie stéréotaxique hebdomadaire fractionnée (FSRT).
Méthodes :
Les malades avec glioblastome et rehaussement postopératoire tumoral avec diamètre de la cavité de la tumeur <60 mm ont été enrôlés. 50 Gy de RT standard a été donné sur 25 jours. En plus, les malades ont reçu quatre traitements FSRT, une fois chaque semaine, pendant les semaines 3, 4, 5, 6 au lieu de la RT standard. La FSRT a été dosée à 7 Gy (PTV <40 mm) ou 5 Gy (mm PTV>40) par fraction a été donné pour une dose cumulative de 70 ou 78 Gy en 29 (25 RT standard + 4 FSRT) traitements sur 6 semaines. Un cadre particulier a été utilisé pour la FSRT. Un complément de chimiothérapie a été donné, BICNU à 80mg/m2 sur 3 jours, pendant les 6 semaines.
Résultats :
76 malades ont été analysés. La toxicité RT a été considérable, un niveau 4 aigu (léthargie) et un niveau 3 en retard (nécrose). Le temps de la survie médian (MST) était de 12,5 mois.
Conclusion :
Ce procès RTOG initial qui emploie FSRT était faisable et bien toléré. Il paraît n'être pas un avantage de survie pour les malades avec Glioblastome comparé à la radiothérapie standard.
Notre avis : L 'idée est séduisante de dépasser les 60 Gy dont les astrocytomes semblent indifférents. Résultats identiques à la RT standard de 60 Gy.

13ème dossier
Hypoxie-inducible Factor 1 alpha (HIF-1a) et Anhydrase IX Carbonique (CA 9) surexpression dans les glioblastome et corrélation à la réponse à la radiothérapie.
Author(s) :

J. Simon, K. Mokhtari, C. Genestie, A. Bissery, J. Mazeron, P. Jaillon, Equipe parisienne de divers hôpitaux.
Résumé :
L'hypoxie de la tumeur est connue pour être associée à la radio-résistance. L'hypoxie induit la surexpression hypoxie-induite facteur 1 alpha (HIF-1a), pour permettre l'expression de gènes en aval tels que l'anhydrase carbonique IX (CA 9).
Méthodes :
Nous avons examiné l'expression de HIF-1a et CA 9 par immunohistochimie dans des biopsies de glioblastome et analysé leur rapport avec la réponse à la radiothérapie. La réponse à l'irradiation a été répartie en comparant des images des IRMs avec produit de contraste avant la radiothérapie et 6 semaines après.
Résultats :
56 patients avec glioblastome inopérable traités avec radiothérapie (59.4 Gy dans 1.8 Gy/fraction) à l'hôpital Pitie-Salpetriere entre 1995 et 2002, ont été inclus dans cette étude, âge médian de 56 ans (30-67 ans). HIF-1a a été exprimé dans 59% des cas (33/56), et CA dans 73% des cas (38/56). L'expression de HIF-1a a correspondu dans la majorité des cas avec celle de CA 9. Le taux de la réponse à radiothérapie pour la population entière était 29%. Les taux de HIF-1a et CA 9 étaient inverses des taux de réponse à la radiothérapie.
Conclusions :
Les Glioblastomes avec un profil d'hypoxie (surexpression de HIF-1a et/ou CA 9) ont une mauvaise réponse à la radiothérapie, indépendamment de facteurs pronostiques connus.
Assistance Publique-Hopitaux de Paris
Notre avis : Que du beau monde dans cette étude sérieuse, c'est une des meilleure étude pronostique sur les glioblastomes. Bravo la France.

14ème dossier
Phase I essai clinique d'erlotinib avec thérapie de la radiation (RT) chez des patients avec glioblastome.
Auteurs :
S. Krishnan, P. Brown, K. Ballman, J. Fiveash, J. Uhm, C. Giannini, F. Geoffroy, L. Nabors, J. Buckner,,
Essais :
Les inhibiteurs EGFR peuvent potentialiser l'efficacité thérapeutique de la radiothérapie RT dans les malades avec glioblastome. Nous avons cherché à évaluer la toxicité et le maximum toléré (MTD) d'erlotinib plus RT dans les malades avec Glioblastomes.
Méthodes :
Les malades ont été stratifiés en deux groupes, avec ou sans anti-épileptique (EIAC). Les patients avec resection ou biopsie, Glioblastome ont été traités avec erlotinib pendant la semaine précédant la radiothérapie puis erlotinib concurremment avec la radiothérapie pendant les 6 semaines (60 Gy) de RT. Comme dans tous les essais de phase 1, la dose d'erlotinib est augmentée par cohortes de 3 patients avec une dose initiale de 100mg/jour. La réponse est évaluée sur IRM et estimation clinique du statut neurologique tous les 2 mois.
Résultats :
20 malades ont fait partie de l'essai ; 19 sont évaluables. 14 femmes, 5 hommes, âge médian 54 ans, 7 biopsies / 5 résections partielles / 7 résections totales. La dose courante est de 150mg/jour d'erlotinib pour les malades avec antiépileptique (groupe 1) et 200mg/jour pour malades sans EIAC (groupe 2). Le temps médian avant progression était de 161 jours et la survie médiane de 386 jours. Une bonne réponse chez 13 malades : 9 maladie stable, 1 n'avait aucune évidence de maladie et 3 progression libre.
Conclusions :

La toxicité est acceptable aux doses courantes d'erlotinib plus RT. La survie a été améliorée par une chimiothérapie adjuvante de Temodal.
Notre avis : Les anti-EGFR sont de piètres radiosensibilisateurs, il ne fallait pas s'attendre à des miracles.

15ème dossier
CPT11 et radiothérapie simultanée suivi de chimiothérapie adjuvante de CPT11 et BCNU dans le Glioblastome récemment diagnostiqué : Groupe du Cancer Amérique Centrale et Nord (NCCTG)
Auteurs :
K. A. Jaeckle, K. V. Ballman, P. Schomberg, J. Uhm, B. Schiethauer, C. Giannini, S. Felton, P. Brown, B. C. janvier, NCCTG,,
Résumé :
Les études antérieures sur les gliomes ont montré des effets thérapeutiques additifs de CPT11 et de BICNU, et les effets radiosensibilisants de CPT11. Nous avons évalué la toxicité de RT et CPT11 concourant, suivi d'une chimiothérapie adjuvante par BICNU et CPT11 chez des patients avec glioblastome récemment.
Méthodes :
Deux bras, l'un sans antiépileptique EIAC a reçu RT avec CPT11 concomitant (125mg/m2/semaine X 4, suivi en postradiation de BICNU (100mg/m2 toutes les 6 semaines + CPT11 (125 mg/m2/semaine X 4, toutes les 6 semaines aussi. Le 2ème groupe EIAC, bras B a reçu CPT11 (400mg/m2/semaine X 4) pendant RT, suivi de BICNU (100mg/m2 toutes les 6 semaines + CPT11 (400mg/m2/semaine toutes les 6 semaines.
Résultats :
Tous les patients ont reçu le traitement, et plus de 3 cycles ont été administrés dans 7/16 non-EIAC et 6/12 patiens EIAC. Dans le bras 1, non-EIAC, 1 patient a suivi 48 cycles du total).
Toxicités : neutropenie (25%), leucopénie (17%), et diarrhée (13%).
Conclusions :
La toxicité est acceptable pour les non-EIAC, en utilisant CPT11 (125mg/m2/semaine X 4) pendant RT, suivi en post RT par BICNU (100mg/m2 toutes les 6 semaines) + CPT11 (75 mg/m2/semaine X toutes les 6 semaines et, pour les patients EIAC, en utilisant CPT11 400 mg/m2/semaine X 4 pendant RT, suivi en post RT par BICNU 100mg/m2 toutes les 6 semaines + CPT11 400 mg/m2/semaine X 4 toutes les 6 semaines. Une Phase II NCCTG étudiera sur la base des dosages indiqués l'efficacité du traitement.
Notre avis : une étude pour rien, on aurait obtenu la même chose avec une calculette.

16ème dossier
Phase II Mésylate d'Imatinib (glivec) Plus Hydroxyurée, régime efficace dans le Traitement des gliomes malins.
Auteurs :
H. S. Friedman, J. Quinn, J. Rich, J. Vredenburgh, A. Desjardins, S. Sathornsumetee, A. Salvado, Z. Nikolova, D. Bigner, D. Reardon,,
Résumé :
Dans cette phase 2 nous avons évalué l'activité du mesylate d'imatinib (glivec), un inhibiteur du PDGF récepteur tyrosine kinase avec une activité anti angiogenique et la capacité de diminuer la pression interstitielle de la tumeur, combiné avec l'hydroxyurée dans le traitement des patients avec gliome malin. Les critères d'éligibilité incluent, gliome malin, âge> 18 ans ; KPS 60 ou plus grand ; fonctionnement normal hépatique, rénal, et moelle épinière. L'Hydroxyurée est administrée à 500 mg pendant que glivec est administré à 500 mg pour les malades sous anti-épileptique EIAC et à 400 mg pour ceux sans anti-épileptique EIAC. Un cycle du traitement dure 28 jours et on évalue la réponse après chaque cycle.
64 patients, 32 Glioblastomes et 32 astrocytomes anaplasiques AA/AO, âge médian 46 ans (21 à 68); 55% hommes et 45% de femmes sont EIAC. Tous les malades ont eu la radiothérapie antérieure et un nombre moyens d'agents de la chimiothérapie antérieurs de 3 (1-5).
9% des malades avec Glioblastome ont accompli une réponse à la radiothérapie pendant que 35% ont accompli la maladie stable. La moyenne de progression libre (PFS) pour malades avec AA/AO périodique et Glioblastome sont respectivement de 10,9 et 14,4 semaines. À 6 mois, 26.3% des malades avec glioblastome sont en progression libre. Parmi les patients avec glioblastome, le taux de réponse à la radiothérapie, le PFS médian et le 6 mois progression libre sont comparables avec le Temodal et nous engage à envisager un essai de phase III contre Temodal

Notre avis : c'est la nouvelle coqueluche du grand Friedman, glivec et hydroxyurée. En tout cas nombreux sont ceux qui outre-Atlantique ont suivi ce traitement quelques mois avant de passer à autre chose, ce n'est pas ce qui manque, il y a 40 essais en cours au Duke.

17ème dossier
Mise au point Imatinib (STI 571) / plus Hydroxyurée: Sécurité et efficacité dans Glioblastome Multiforme pre-traité, progressif (GBM) malades (pts) sur les 30 patients initiaux

Auteurs :
Author(s): G. Dresemann

Résumé :
Le Glioblastome est une des malignités les plus agressives avec une survie médiane d'approximativement 1 année. Dans le glioblastome récemment diagnostiqué le traitement a combiné la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie simultanée qui a donné de bons résultats en survie à 2 ans de 26%. Dans beaucoup de glioblastomes il y a surexpression de (PDGF-R). Imatinib-Glivec est un inhibiteur de tyrosine kinase, de Bcr-Abl, de PDGF-Rs qui a montré une efficacité clinique remarquable dans la leucémie myéloïde chronique et les tumeurs gastro-intestinales. Dans le Glioblastome, l'efficacité de l'agent a été limitée par la barrière sang-cerveau (BBB). Par conséquent l'Hydroxyurée (HU) lequel pénètre librement et facilement cette barrière a été combiné avec l'Imatinib pour étudier si l'efficacité pouvait être améliorée.
Méthodes :
De juin 2001 à septembre 2003 30 patients avec Glioblastome réfractaire à thérapie de la radiation et à la chimiothérapie de ACNU et Temodal a été traité avec Imatinib, 400 mg/jour et HU, 1000 mg/jour en prise orale, suivi par examen clinique et prise d'images IRM chaque 6 semaines.
Résultats :
Tous les 30 patients sont évaluables, âge médian de 44 ans (16-71). Résultats après une période de traitement de 19 semaines (4-145), une réponse complète (CR) de 12 mois, 4 réponses partielles (PR) de 3 mois (3-29), 11 maladies stables (SD) pour une médiane de 6 mois (3-33) et 13 maladie progressive (PD).
26 morts se sont produits. 2 patients sont morts d'embolie pulmonaire et 24 patients de progression de la maladie, 1 patient après une période de 2 années de maladie stable SD. PFS à 6 mois de 32%, PFS à 2 ans de 13%, 4 patients restent vivants sans progression pour 34, 28, 25 et 23 mois, respectivement.

Notre avis : le patient de 23 mois est compté à tort dans les survivants à 2 ans. Il n'y a que 3 survivants à 2 ans soit 10% et non 13. 34 mois c'est un très bon résultat, mais pas bon le calcul.

18ème dossier
Étude multicentrique de phase II avec Mesylate d'Imatinib (Glivec) chez les patients avec oligodendrogliome anaplasique AOD ou oligoastrocytome anaplasique AOD, Astrocytome anaplasique AA et astrocytome de bas grase LGA. Une étude EORTC

Auteurs :
M. fourgon repaire a Courbé, A. Brandes, M. Frenay, P. Fumoleau, R. Stupp, C. Dittrich, B. Coudert, P. Clément, D. Lacombe, E. Raymond,,

Résumé :
L'activation Autocrine des récepteurs PDGFalpha et beta provoque une forte activité mitogene et active l'angiogenèse de la tumeur des gliomes malins. Les données précliniques ont montré l'inhibition de l'augmentation de la tumeur de xenogreffes de gliome humain dans des souris avec le mesylate de d'imatinib, Glivec.
Méthodes :
La mesure de l'activité antitumorale, le PFS a 6 mois) et la sécurité du mesylate d'imatinib chez les patients avec glioblastomes se fait par image CT-Scan ou IRM.
Le mesylate Imatinib a été donné jusqu'à progression de la tumeur à la dose journalière de 600mg et 800mg dans deux cohortes de patients, le groupe 1, AOD/MOA et le groupe 2, AA/LGA.
Résultats:
Le neutropenie 3-4 a été rapportée chez 1 patient, la toxicité hématologique a consisté en fatigue niveau 3 chez 3 patients.
Conclusions :
Le mesylate Imatinib comme agent seul affiche un bon profil de la sécurité dans les malades avec AOD/MOD et AA/LGA. les résultats Définitifs y compris taux de la réponse et survie seront présentés à la réunion.
Notre avis : dès que dans une étude on mélange des patients avec des pathologies très diverses, bas grade et glioblastome, on sait que le Dr suisse Stupp n'est pas loin, façon comme une autre d'embellir les résultats, c'est l'arbre qui cache la forêt mais qui n'enlève rien à son immense talent.

19ème dossier
Pre-Radiation R115777 (Zarnestra) dans Malades avec Glioblastome récemment diagnostiqué ou résidu avec rehaussement
Auteurs :
R. A. Lustig, T. Mikkelesen, G. Lesser, S. Grossman, X. Vous, S. Desideri, Pêcheur J., J. Wright,

Résumé :
Le but de cette étude était d'évaluer réponse et la survie qui suivent l'administration de R115777-Zarnestra avant et après la thérapie de la radiation chez les patients récemment diagnostiqués avec Glioblastome.
Méthodes :
Les malades après chirurgie avec tumeur résiduelle prenant le contraste étaient éligibles pour cette étude. Les malades ont été stratifiés en deux groupes, l'un avec EIAC, l'autre sans anti-épileptique EIACs
Les malades ont été commencés Zarnestra oral. Les malades EIAC ont reçu 600mg par jour et les malades sans EIAC 300mg par jour. Zarnestra a été donné de façon continue pendant 3 semaines suivies par une semaine sans. Des IRMs ont été exécuté à la fin de chaque cycle mensuel pour établir la réponse. Les malades avec évidence de progression sont allés à thérapie de la radiation immédiate. La progression a été définie comme une augmentation de 25% dans le volume de tumeur sur IRM ou des symptômes neurologiques progressifs. Pour les malades ayant terminé 3 cycles de Zarnestra, le Zarnestra a été arrêté et la radiation a commencé, 60 Gy en 6 semaines. Après la radiation les malades non-progressant ont repris Zarnestra jusqu'à progression. Le point fondamental de l'étude était la survie totale. Les résultats secondaires étaient le taux de réponse, progression survie libre, et la toxicité.
Résultats :
Du 28 août 2003 au 13 avril 2004, 28 malades ont participé à l'étude. L'âge moyen était de 59,6 ans et le KPS moyen de 84,6. Tous les malades avaient le glioblastome confirmé.
15 patients étaient sous EIAC. 15 malades restaient vivants à 1 an (350 jours). La progression de la maladie s'est produite rapidement sur cette thérapie, 12/28 patients (48%) dans le premier mois, 9/28 patients (36%) dans le 2e mois, et 3/28 patients (12%) dans le 3e mois. Seulement 2 malades ont complété tous les 3 cycles de thérapie préalable de Zarnestra et radiation. Aucun malade n'a eu de réponse complète CR ou de réponse partielle PR. 50% des malades sont morts avant 7,5 mois.

Conclusions :
Zarnestra administré avant la thérapie de la radiation chez les patients avec glioblastome récemment diagnostiqué n'a pas toujours donné des réponses mesurables. Aucune toxicité considérable n'a été observée.
Notre avis : du placebo, sans plus.

20ème dossier
Une phase qui étudie le Temodal et l'interféron alpha-2b peguilé pour gliome anaplasique et Glioblastome
Auteurs :
M. D. Bosquets, V. Puduvalli, M. R. Gilbert, C. A. Conrad, S. Hsu, H. Colman, K. Hess, V. A. Levin, W. A. Yung,,
Résumé :
Basé sur des études antérieures qui suggèrent la promesse de l'interféron alfa-2b et Temodal dans les récidives de gliomes malins, nous testons cette combinaison avec un long suppléant (peguilé) une forme d'interféron alfa-2b (PIFN) pour prolonger l'exposition de la drogue et essayer d'augmenter l'activité antitumorale.
Méthodes :
Nous menons une phase II de Temodal et PIFN chez des patients avec gliome anaplasique et glioblastome après chirurgie et radiothérapie (et chimiothérapie dans quelques cas), avec KPS >=60. Temodal est administré à 150-200 mg/m2/jour les jours jours 1 à 5 de chaque cycle de 28 jours, et PIFN est administré sous-cutanément à 0.5 microgramme/kg chaque semaine. Les malades sont réévalués avec IRM tous les 2 cycles soit 56 jours. L'étude est faite pour détecter une amélioration de la survie progression-libre à 6 mois (PFS) de 15% à 30% pour les patients avec glioblastome et de 20% à 40% pour gliomes anaplasiques
Résultats :
35 malades dans l'essai, 9 avec gliome anaplasique et 26 avec glioblastome, 15 femmes, 20 hommes, l'âge médian est 55 ans (20-67), KPS médian de 90 (gamme 70-100). Le niveau 3 ou 4 de toxicité a eu lieu chez 29 patients, 10 malades ont exigé la réduction de la dose, 2 de Temodal, 8 des deux drogues.
Les niveaux 3 ou 4 de toxicité ont inclus leucopenie ou thrombocytopenie chez 15 patients. Les évaluations Kaplan-Meier ont révélé 38% de malades Glioblastome et 44% de malades gliome anaplasique vivant en progression libre à 6 mois.

Conclusions :
Les résultats préliminaires de Temodal combiné avec PIFN dans le gliome périodique et le glioblastome, en dépit d'un manque de réponse radiologique objectif, ont produit un PFS à 6 mois dans les deux sous-groupes qui surpassent la cible PFS de 6 mois. Le meilleur résultat est obtenu au prix d'une toxicité augmentée. Cette combinaison peut marcher avec autre agent anti néoplasique.
Notre avis : la combinaison est bizarrement toxique, je ne vois pas pourquoi elle serait moindre avec un autre agent antinéoplasique quand on sait la faible toxicité du Temodal.
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