24/10/2018
Nouvelles GFME-IBTA 09/2017
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Les dernières nouvelles GFME-IBTA Septembre 2017
IBTA Septembre 2017
Date de parution : 30/09/2017
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Septembre 2017
Nouvelles d'IBTA de Septembre 2017
Le sénateur américain John McCain diagnostiqué glioblastome
Le sénateur américain John McCain, 80 ans, a été diagnostiqué glioblastome en juillet dernier 2017. Dans un communiqué officiel, le politicien, sénateur, de 80 ans, qui a couru contre M. Obama lors de l'élection présidentielle de 2008, aurait bien récupéré de sa chirurgie Lire la suite . Il est encourageant de voir que, moins de 2 semaines après la chirurgie, M. McCain est revenu au Sénat pour y être ovationné.
Nouvelles de recherche
Les données d'essai montrent que la thérapie "Optune" dans le glioblastome nouvellement diagnostiqué améliore considérablement la survie à cinq ans
Les données présentées comme un résumé tardif lors de la réunion annuelle de l'American Society for Radiation Oncology de San Diego, aux États-Unis de ce mois de septembre 2017, ont montré que la thérapie "Optune" en plus de la chimiothérapie standardisée avec temozolomide avait amélioré les résultats de la survie à cinq ans dans le glioblastome nouvellement diagnostiqué par rapport à ceux recevant le temozolomide seul (13% contre 5%). Comme cela a été signalé précédemment, l'essai EF-14 pivot de phase 3 a également montré que "Optune" + temozolomide n'a pas eu d'impact négatif sur la qualité de vie liée à la santé, à l'exception des démangeaisons la peau. Lire la suite (communiqué de presse de l'entreprise).
Les données d'essai "CheckMate" 143 montrent que l'immunothérapie avec "nivolumab" (Opdivo)est bien tolérée chez les patients atteints de glioblastome
Les résultats des essais cliniques de phase 3 (résumé ici , page 109) présentés lors du congrès de l'European Society for Medical Oncology (ESMO) de ce mois-ci à Madrid, en Espagne, ont montré que la thérapie avec nivolumab (Opdivo) avec ou sans temozolomide, était bien tolérée par les patients avec glioblastome. Le médicament Opdivo est déjà utilisé pour traiter les mélanomes, les cancers du poumon, du rein et bien d'autres cancers, et a eu un taux d'effets indésirables neurologiques (AE) semblables à ceux d'autres traitements du glioblastome, ont rapporté les chercheurs, et les données aideront à informer les essais de glioblastome en cours CheckMate 498 et 548.Le diagnostic de méningiome ou schwannome solitaire chez les jeunes devrait provoquer des tests génétiques, conclut l'étude
Une étude publiée dans JAMA Neurology a révélé qu'une proportion significative d'enfants et de jeunes adultes qui développent un méningiome ou un schwannome solitaire ont une prédisposition génétique sous-jacente, ce qui les expose à un risque accru d'autres tumeurs. L'analyse génétique de l'ADN provenant de deux cohortes de jeunes individus (moins de 25 ans) présentant ces tumeurs rares a révélé que 16 des 42 patients atteints de méningiome et 27 des 135 schwannomes avaient une mutation prédisposant le cancer. Les auteurs concluent que les jeunes patients présentant de telles tumeurs devraient être renvoyés pour des tests génétiques. Lire la suite .
La recherche montre que le virus Zika cible et détruit les cellules souches du glioblastome, suggérant de nouvelles options thérapeutiques potentielles
Selon une étude publiée dans The Journal of Experimental Medicine , les propriétés ciblant les cellules souches du virus Zika pourraient être exploitées pour développer de nouvelles thérapies sur les tumorales cérébrales. Le virus Zika, qui est connu pour provoquer des anomalies fœtales en tuant des cellules cérébrales embryonnaires, a infecté et détruit les cellules souches du glioblastome dans des expériences en laboratoire et sur les souris. Une version génétiquement modifiée du virus pourrait être développée comme une thérapie potentielle pour le glioblastome humain, suggèrent les auteurs. Lire la suite .
Une compréhension de la façon dont les boucles d'ADN dans le développement du cerveau peuvent révéler des traitements potentiels de gliome, étude trouve
Une étude publiée dans Nature Neuroscience a identifié les processus tridimensionnels en boucle d'ADN qui régulent un gène impliqué dans le développement précoce du cerveau (facteur de transcription NFIA). Le gène NFIA est également actif dans les tumeurs du gliome et les expériences ultérieures ont montré que le dérangement du bouclage de l'ADN dans les cellules de gliome a réduit l'expression de NFIA et ralenti la croissance, ce qui suggère des possibilités pour des futurs traitements ciblés. Lire la suite .
Les données publiées confirment que le rindopepimut (Rintega) n'améliore pas la survie dans le glioblastome nouvellement diagnostiqué
D'abord annoncé en mars 2016, les résultats négatifs d'un essai de phase 3 (ACT IV) de rindopepimut (Rintega) avec temozolomide dans un glioblastome nouvellement diagnstiqué avec EGFRIII + ont été publiés dans Lancet Oncology . La combinaison de rindopepimut plus temozolomide (371 patients) a entraîné une survie de 20,0 mois comparativement à 20,1 mois pour le temozolomide seul (374 patients). Les auteurs du document notent toutefois que la thérapie peut néanmoins avoir une valeur lorsqu'elle est combinée avec d'autres agents. Lire la suite .
Revenu, éducation et état matrimonial lié à la survie des tumeurs cérébrales en Suède
La recherche suédoise publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health a montré une survie moindre chez des patients avec une tumeur cérébrale dans les groupes socioéconomiques inférieurs, malgré l'accès à un système de santé universel. L'étude, qui comprenait tous les patients diagnostiqués avec une tumeur cérébrale primaire en Suède entre 1993 et 2010, tel que rapportés au registre national du cancer, a constaté que l'éducation inférieure est associée à un résultat pire dans le gliome, tandis que le faible revenu est également associé à une survie plus faible du gliome chez les hommes. Être célibataire ou veuf était lié à l'augmentation des taux de mortalité chez le gliome et le méningiome. Un diagnostic plus rapide dans des groupes socioéconomiques plus élevés peut expliquer ces disparités, écrivent les auteurs du papier. Lire la suite .
Une étude Identifie CD70 comme une cible possible pour le futur traitement par le glioblastome
La protéine CD70 fait partie intégrante de la croissance du glioblastome car elle supprime la réponse immunitaire du corps et pourrait servir de cible potentielle pour les traitements futurs, a révélé une étude publiée dans le Journal international du cancer . Environ 35% des tumeurs de glioblastome nouvellement diagnostiquées expriment CD70, et une série d'expériences précliniques ont montré que la thérapie de CD70 CAR-T (cellules immunitaires 'programmées' pour cibler CD70) a un potentiel en tant que thérapie future.Lire la suite .
La recherche démontre une technique pour le test des biomarqueurs de fusion des gènes chez le gliome
Une étude publiée dans Neuro-Oncology a montré comment des altérations génétiques spécifiques (fusions de gènes) trouvées dans certaines tumeurs de gliome peuvent être détectées en utilisant une technique de coloration. Les fusions génétiques se produisent lorsque les chromosomes se brisent et se modifient anormalement; cette technique identifie les fusions impliquant le gène FGFR3. Le test pourrait avoir une valeur clinique étant donné que les inhibiteurs de FGFR3 sont actuellement en cours d'investigation dans les essais clinqiques sur les tumeurs cérébrales, précisent les auteurs. Lire la suite .
La recherche dans les cellules de glioblastome de «codes-barres» pour révéler la croissance des tumeurs, offrant de nouvelles stratégies de traitement
Un système de marquage à code à barres a révélé comment les différents types de cellules tumorales cérébrales se multiplient et contribuent à la croissance du glioblastome, selon une étude publiée dans Nature. Les cellules tumorales primaires du cerveau ont été marquées par un «code à barres» génétique avant la transplantation chez la souris et ont ensuite été suivies pour révéler le sort de chaque sous-population cellulaire. Les résultats ont confirmé les théories précédentes selon lesquelles un petit nombre de cellules souches cancéreuses sont responsables de la croissance de la tumeur, tout en révélant un certain nombre de cellules «aberrantes» qui se comportaient de façon inattendue. Les expériences ont en outre montré que la chimiothérapie a facilité la croissance de cellules souches cancéreuses résistantes aux médicaments, mais les chercheurs ont démontré qu'il était possible de cibler spécifiquement différents types de cellules souches, ouvrant ainsi la possibilité de nouvelles thérapies ciblées potentielles. Lire la suite .
Une éude examine comment les données des IRM pourraient apporter une meilleure compréhension de la réponse au bevacizumab chez les patients atteints de glioblastome
Une analyse post-hoc des données d'IRM du patient à partir d'un essai de phase 3 abev le bevacizumab, (Avastin) publié en 2014 ( AVAglio ) a examiné comment les données d'imagerie pourraient être utilisées à l'avenir pour mieux informer de la façon dont la thérapie fonctionne. Publié dans Neuro-Oncology , les chercheurs ont regroupé des tumeurs en 5 «types de progression» en fonction de leur apparence IRM et ont montré que le traitement avec le bevacizumab a influencé cette apparition au fil du temps. Le type de progression a également été corrélé avec le résultat global, avec une IRM T2 diffuse ayant la survie la plus longue. Lire la suite.
Un médicament contre le cancer du poumon, alectinib, réduit le risque de métastase cérébrale selon une analyse des essais cliniques
Les données d'essais cliniques présentées lors du congrès de l'Association européenne de médecine oncologique (ESMO) à Madrid (Espagne) au début de ce mois (résumé 1346P, page 481 ) montrent que les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules recevant le médicament alectinib (Alecensa) risque de développer moins de métastases cérébrales, que ceux qui reçoivent du crizotinib (Crizotinib). De plus, parmi les patients dont le cancer avait déjà été transmis au cerveau, alectinib a réduit le risque de progression de la tumeur cérébrale de 60%. Lire la suite .
Collaboration internationale pour enquêter sur de nouvelles combinaisons de médicaments pour le traitement par le glioblastome
Une collaboration de recherche multinationale appelée WINDOW Consortium a reçu une subvention de £ 1,5 million (€ 1,75 million / US $ 2,0 millions) par The Brain Tumor Charity (Royaume-Uni) pour la recherche sur le glioblastome.L'initiative (qui est également financée et financée par IOTA Pharmaceuticals et sans but lucratif StopHersentumoren.NL) prévoit d'établir un réseau de recherche international et multidisciplinaire qui utilise des sciences informatiques, une recherche génétique et une expérimentation en laboratoire pour évaluer et tester nouvelles combinaisons de médicaments pour traiter le glioblastome. Lire la suite .La technique d'imagerie combinée IRM / PET permet de distinguer la pseudoprogression de la croissance réelle de la tumeur cérébrale, montre l'étude
Une nouvelle technique d'imagerie cérébrale qui utilise une combinaison d'IRM et de PET SCAN a été développée pour aider à surveiller les patients atteints de tumeurs cérébrales, en particulier ceux qui ont reçu une immunothérapie. La croissance apparente de la tumeur cérébrale sur l'IRM après traitement, appelée pseudoprogression, en raison des réponses immunitaires du corps plutôt que de l'expansion réelle de la masse, peut être un défi particulier lors de la prise de décisions cliniques. Testé avec succès sur les animaux et les patients atteints de glioblastome humain, la méthode décrite dans la publication PNAS utilise une imagerie PET de désoxycytidine kinase, une enzyme surexprimée dans les cellules immunitaires, aux côtés de l'IRM pour distinguer ces changements du système immunitaire de la croissance tumorale réelle. Lire la suite (résumé).
Nouvelles d'essais cliniques
L'essai d'Optune dans le glioblastome nouvellement diagnostiqué en Allemagne reçoit un feu vert
Le Comité mixte fédéral allemand (Gemeinsamer Bundesausschuss ou G-BA) a annoncé la décision de soutenir un essai clinique du dispositif Optune (TTFields) chez les patients présentant un glioblastome nouvellement diagnostiqué. Le procès consiste à examiner les effets de combiner Optune avec la radiothérapie et le temozolomide, avant de commencer la maintenance du temozolomide, et il est prévu d'inscrire 933 patients. La décision G-BA est une étape importante pour garantir le remboursement national de la thérapie en Allemagne. Lire la suite (communiqué de presse de l'entreprise). Lisez la décision G-BA ici (en allemand).
Thérapie personnalisée dans les tumeurs cérébrales pédiatriques à ouvrir en Australie
Le gouvernement australien a annoncé que les patients de tumeurs cérébrales pédiatriques seront en mesure d'inscrire le projet AIM BRAIN du 31 er Octobre 2017. L'étude clinique de 4 ans a obtenu un financement du budget de recherche sur le cancer fédéral, est co-financé par le Robert Connor Dawes Foundation, et est dirigé en collaboration avec ANZCHOG, The Australian and New Zealand Children's Hematology / Oncology Group. Lire la suite .
Les patients atteints de glioblastome récemment diagnostiqués commencent un traitement sur l'essai clinique d'immunothérapie de bavituximab
Un essai de phase 2 évaluant le bavituximab hebdomadaire par voie intraveineuse combiné au temozolomide et à la radiothérapie a commencé à administrer des patients, a annoncé le National Comprehensive Cancer Network (NCCN). Bavituximab est un anticorps qui cible la phosphatidylsérine (PS), une molécule qui inhibe la capacité des cellules immunitaires à reconnaître les cellules du glioblastome. Le procès doit s'inscrire chez 36 patients. Lire la suite.
Nouvelles sur les soins
La priorisation des besoins du patient entraînera de meilleurs résultats pour la santé et l'utilisation des ressources, des états papier
Un article publié dans la revue Health Expectations soutient que les «cadres de valeur», qui servent à aider les décisions de traitement, reposent sur des valeurs cliniquement axées sur les professionnels de la santé et devraient plutôt se concentrer sur les résultats les plus importants pour les patients. Les auteurs du document, qui incluent le co-réalisateur de l'IBTA, Kathy Oliver, affirment qu'une telle approche est justifiée par des raisons de compassion et économiques: de meilleurs résultats pour la santé et une utilisation plus efficace des ressources résultent lorsque les patients reçoivent un traitement adapté aux besoins individuels. Lire la suite (article complet).
La qualité de vie se détériore de manière significative après une chirurgie du méningiome.
La recherche publiée dans Cancer a révélé que les patients atteints de méningiome traités avec chirurgie ont une qualité de vie pire que la population générale dans un large éventail de domaines. Les données médicales provenant de 1 722 personnes atteintes de méningiome traité chirurgicalement ont été comparées à 1 622 personnes démographiques équivalentes. Les participants des deux groupes ont été évalués dans le cadre de l'étude de santé sur les résultats médicaux de l'Enquête sur la santé de la forme courte 36 (MOS SF-36): des domaines évalués (Fonctionnement physique, rôle physique, douleur corporelle, santé générale, vitalité, fonctionnement social, rôle émotionnel , et la santé mentale), les patients atteints de méningiome avaient des scores significativement pires dans toutes les régions sauf la douleur corporelle. Ces résultats suggèrent que les patients atteints de méningiome peuvent bénéficier d'un soutien supplémentaire dans ces domaines après la chirurgie. Lire la suite.
L'étude constate que les hôpitaux à «haut volume» ont trouvé de meilleurs résultats pour les patients atteints de glioblastome
Une étude analysant les données de la Base de données nationale sur le cancer des États-Unis de 2006 à 2013 a révélé que les patients atteints de glioblastome qui sont vus dans des hôpitaux à «haut volume» (ceux qui voient plus de 23,39 patients par glioblastome par an en moyenne) et étaient significativement plus susceptibles de recevoir un traitement pour un glioblastome nouvellement diagnostiquéque ceux dignostiqués dans des hôpitaux à faible volume (moins de 9,25 patients par glioblastome par an). 94,2% des patients diagnostiqués glioblastome ont reçu un traitement dans des installations à haut volume, comparativement à 90,1% seulement dans les hôpitaux à faible volume, et les patients diagnostiqués dans des hôpitaux à haut volume avaient également une meilleure survie. Les auteurs de l'étude proposent que les individus puissent améliorer leurs résultats en choisissant de recevoir leurs soins à partir d'un hôpital à fort volume. Lire la suite .Brain Tumor Society Singapour cherche à établir un registre national
À Singapour, il n'existe pas de statistiques officielles sur le nombre de personnes atteintes de tumeurs cérébrales, ni des données publiées sur les charges financières émotionnelles et individuelles que causent les tumeurs cérébrales, selon le président de la Brain Tumor Society de Singapour (BTSS) Melissa Lim. Le BTSS fait campagne pour la création d'un registre national de tumeur cérébrale et ils mènent un sondage sur la qualité de vie ouvert à tous les patients atteints de tumeurs cérébrales et soignants à Singapour (le recrutement des participants se termine le 30 septembre). Lire la suite .Et dans d'autres nouvelles ...
Après le traitement par le glioblastome, le sénateur américain John McCain dit qu'il se sent "bien"
Le sénateur américain John McCain a déclaré qu'il se sentait "bien" dans une interview télévisée sur le spectacle '60 minutes ' après avoir reçu une chimiothérapie et une radiothérapie pour un glioblastome, diagnostiqué en juillet 2017. Il est retourné au travail au Sénat américain et a déclaré aux journalistes: «Je suis confronté à un défi, mais j'ai été confronté à d'autres défis - et je suis très confiant pour le faire également.» Lire plus .Kathy Oliver (Directeur)
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